23 novembre 2006

Petite Odile.... sont grands les dromadaires (2)

  • Avoir du pif c'est bien mais fragile. J'avais prévu -me dit Odile- demi-heure de battement, au cas où je ne me retrouverais pas. Belle prévoyance. J'ai ainsi pu faire connaissance avec la géographie des lieux, noter la gentillesse des gens, celles de la jardinière, du moderne cantonnier, du maous costaud berger allemand, de sa charmante maîtresse jusqu'à regretter de ne pas tomber sur les trois étranges voyageurs qui au début de cette même année m'avaient fort heureusement désembourbée une certaine nuit profonde ! Sincèrement, au moment du maous costaud j'ai vraiment craint. Visiblement il me m'autoriserait pas à faire demi-tour. Il se tenait si bien droit campé qu'on aurait pu penser qu'il n'avait qu'une tête, voire qu'une seule mâchoire mais laquelle ! Rien ne dépassait, surtout pas son expectative ! C'est sûr il allait me bouffer ! Je me suis jetée sur la poignée de ma porte droite -ma voiture n'est pas moderne- pour remonter, vitesse grand V, la vitre laissée ouverte. L'arrivée de sa maîtresse me soulage. Enfin, après avoir illustré une fois de plus mon pessimisme existentiel, je me rends compte que, quelques mille quatre cent centimètres plus loin -c'est la dame qui me l'a dit- Terre terre ! comme le chantait Charles Trenet, j'étais bien arrivée. Et bien contente. Franchement je ne regrette pas mon périple. Je m'interroge même tu sais. En fait moi je n'en sais rien, mais puisqu'Odile me le dit, je dois savoir. Allez savoir ! Et pour savoir, tournez la page !

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