Le blog de Loiseau Bleu c'est une terrasse virtuelle sous palmier avec musique, bassin, fontaine ruisselante, végétation marocaine, ocres et bleus assourdissants, et les allées et venues de l'Odile qui cause de tout et de rien
16 mai 2009
Diililililidingdingue !!! Tiens vl'à revl'à Lodile
"J'ai honte, Loizo, -direct dans le sujet, le sien- je suis vexée comme un pou" Allons allons Lodile, toujours dans l'exagération ! Mince, d'habitude je ne veux juger de rien et là je crois que j'ai dépassé ma pensée. Comment va-t-elle réagir. Rien. Elle ne réagit pas. Elle dit simplement "Si si Loizo je suis vexée comme un pou, et en même temps, chapeau le personnel de la RATS, en tout cas, le chauffeur qui me transportait". Je sens l'histoire, l'anecdote. Je la branche "Pourquoi dis-tu ça ?" "Parce qu'à l'abri-bus ce matin nous étions trois à attendre. Une "Chère Dame Agée", belle allure, maquillage, BCBG, tranquille, ne dérangeant personne, et Rano et moi qui pipelettions justement sur les pères qui se marient avec des jeunettes de l'âge de leur fille. Le bus arrive. La"Chère Dame Agée" monte. Nous nous installons. Il nous semble avoir entendu le chaufeur parler. Je l'interroge. Il me répond "Je faisais attenion à la dame qui est montée avec vous" Du coup, je me retourne : c'est vrai qu'elle a l'air toute fragile et en difficulté pour s'installer : il faut monter la jambe assez haut, à la réflexion, pour atteindre le siège des fauteuils. Je lui ai dit "Vous avez besoin d'aide" tout en m'avançant vers elle. Je ne veux pas la vexer. Ma Chère Dame Agée à moi aurait grommelé. Elle, Loizo, elle me sourit et me dit "Non, ça va, vous êtes gentille !" A la réflexion, Surtout le chauffeur qui était attentif. Finalement les chauffeurs vont retrouver leur rôle d'ange. Quand j'allais en sixième, ils nous connaissaient tous : c'était toujours les mêmes à certains horaires. Et je crois que ça rassure. C'était quand déjà ?.... Hein quoi, déjà !" Et oui ma belle Odile, au siècle dernier. Elle marmonne "Comme le temps passe, comme le temps passe" Elle me ragarde "Profitons en Loizo car avec la grippe, on n'aura pas le temps de mesurer le temps qu'il aura déjà passé !" Elle se tait puis reprend : "Au fait Loizo as-tu lavé tes plumes ?" Mais comment peux-tu en douter Lodile, dis-je, en éternuant. Déjà ?
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