20 février 2012

Virée brestoise, fils de Lodile fête son ving-troisième anniversaire dilili dilili dilili ding ding

Gentiment il m'a demandé si je pouvais disparaître de mon appartement, un moment, enfin, une journée, enfin un week end ce serait une bonne idée. J'adore les idées Loizo tu le sais. J'ai su "comber". Vingt trois ans ça ne se fête pas tous les jours. Virée brestoise, souvent suggérée, soudain s'impose. Si elle est d'accord, j'y cours. Dring dring ou mail mail. L'amie brestoise accepte le prétexte.
Premier accueil, celui d'un petit elfe rieur qui passe devant moi sans me voir, cheveux argent et souliers rouges. Enfin on se retrouve. Plaisir.
Deuxième accueil celui de l'hôte des lieux, yeux bleus lumineux et sourire ravageur, un rien Deleuze.
Troisième accueil, après le repas, en bord de rade, ce rouge gorge aux plumes sérieusement ébouriffées.
Le suivant, cet inattendu crocodile en rade brestoise.

Pourquoi ne pas nous promener sur la colline. Un rien de parcours en voiture et nous voilà auprès de trois bancs esseulés. Bancs, un banc deux bancs trois bancs. Ils me font penser à quelqu'un. Bonjour Evelyne, allez, un ban, pardon un banc pour toi.



Arpentons le bord de grève : les vagues fouettent les rochers.




Pénétrons le chemin caillouteux et étroit qui grimpe vers les sommets.
Etrange ce mais de saison. Carnaval s'approche à grands pas
 Carnaval est tout près, masque bio dans la verdure !
 1er faux genêt de quoi rappeler le roi Hardor, la forêt de Brocéliande, l'oncle Pic'sou, le Conquet
 Des horizons, des points de vue, "l'ourlait" de grève
 "un frappé brestois, s'il vous plaît"
 Gueule de Simpson ?
 Mais z'où est  passée l'entrée de la rade ?

Coucou Evelyne
Traces d'humidité sur l'objectif. Rade sous gros grain a disparu. Le vent fouette.

Descente. Croisée. Bonjour. Paroles "N'ayez crainte nous n'avons rien pris, surtout pas le vent, il est à vous". Rires et remerciements.

Retour sur Brest. Arrêt chez Dialogues http://www.librairiedialogues.fr/. La fameuse librairie brestoise. Surprise ? Sur leur site, toute une sélection d'ouvrages, sibérisimme. Sinon, le paradis du livre. Quel choix. Zut, me voilà dans le rayon Jardin, contes et légendes, jeux de carte sur le thème. J'aurais pas dû, j'aurais pas dû. Mais pourquoi pas ? J'entends déjà mon fils Loizo. "Encore un livre Maman !!!!" Et j'imagine ma binette dépitée.
Repas brestois oblige, poisson succulent. Mes hôtes sont des amoureux de la musique : le choix est là, et pourquoi pas jazzy. J'aime. http://youtu.be/slHTZvcZ-fE
Au matin, ptit hérisson Gratounet me réveille.


Fenêtre ouverte, mer verte et vagues bleues
 Un rien renversante la journée à venir.

La mer monte rue de Siam. Le mrché fait le plein.
RDV pris, avec le fleuriste, prochain samedi place des Lices.
  • "Aurez-vous ces magnifiques anémones au violet profond si étrangement velouté ?"
  • "Tout, Madame, j'aurais tout et davantage encore !"
  • OK c'est promis.  
Repas et "viens je t'emmène" je me laisse emporter. Direction Porspoder. Fils de Lodile avait un copain de ce coin-là. Photo du nom des lieux et découverte de l'île. Photos ou vidéos meilleurs que mots. Je me tais Loizo.
Moi Loizo, je me régale. Pas souvent l'occasion de ressentir sur la terrasse embruns et reflets, d'observer ces rochers de granit : ça me plaît. Et vous ?

Il est temps de retourner sur Senner. Pile poil à l'heure, cette fois aucun retard, aucun voyageur ou presque, et l'ascenseur fonctionne parce que je l'ignore superbement. [Oui Loizo, il y a une raison :  à l'aller il s'amusait à s'arrêter entre deux étages. Une fois deux fois, c'est drôle, plusieurs fois c'est ennuyeux, plus encore ça m'a fait manquer le train. Dans ce sens je ne courrais aucun risque de manquer le bus, cependant je n'ai guère eu envie de m'offrir des frayeurs. Première fois de ma vie que je manque le départ d'un train] 

Aucun commentaire: