20 janvier 2006

Quand les évènements se rejoignent

Ils peuvent donner ces quelques lignes. Disons que tout commence lors d'une galette des rois un peu officielle. J'y suis. Un seul regard constate l'absence de jeunes gens et jeunes filles. Plutôt troisième âge, l'ambiance. En cinq points un tour d'horizon des projets et en conclusion invitation à adopter de nouveaux comportements. Par exemple, ne pas craindre de sortir la nuit. C'est vrai quoi, certains craignent de le faire, on se demande pourquoi, parce qu'il n'y a vraiment aucune raison. Ou encore innover : changer de couleur de vêtements, saluer son voisin, aller vers l'autre, se risquer à.... Et devant autant d'incitation à se laisser aller à l'audace je m'échappe. Et passe la journée. Quelques soldes rapides et retour dans son douillet chez soi. Et dans celui-ci, sans bouger, le changement se présente. Dringggggg ! Quelqu'un sonne à 20 h 30. C'est si inhabituel que ça en paraît étrange. Allons voir. La nuit, autant que vous le sachiez, je prends sur moi. C'est tout. Vous avez compris : j'ai peur, alors oeilleton oblige et ouf, je découvre de l'autre côté de la porte un visage connu. Rassurée je l'ouvre. Et savez-vous ce que me dit ce visage ? Laissez-moi ne pas vous plonger dans le suspense : "Tu sais pas ce qui m'est arrivée ? Faut le faire, ah vraiment franchement !" Odile semble complètement bouleversée, elle est au bord des larmes, dans une agitation extrême ! "Mais entre, n'reste aps là sur le paillasson, tu vas me dire" Olà mais que m'arrive-t-il à moi qui suis en train d'écrire ? Je ba a a ay eeeeeeeeeeee. Je suis franchement désolée mais mes doikts gt ne tionfonctent plus strè bien. Je iuss ogibleé ed souv kitter ! Téenui nebon ! A demain

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour Lania,

Je lis avec plaisir tes messages presque quotidiens de ton blog et à chaque fois je me règale, je bois de la cachaça, je m'évade et je me sens bien.

Tu dois te demander: mais qui est celle-là qui se permet de me tutoyer d'emblée sans se présenter??
Eh bien je me permets cette familiarité car à travers ton blog j'ai l'impression de te connaître, de me reconnaître et de t'avoir déjà connu. Eh bien je m'appelle Elena, je vis en Roumanie et j'ai déjà eu l'occasion de voir ton site Internet et de lire certains de tes mails. Tout ce que je peux te dire avec la plus grande sincerité c'est que j'adore ce que tu fais, j'adore ta façon de jouer avec la langue française, j'aime la manière dont tu t'appropries les mots. Chez toi les mots tournent, virevoltent, se contorsionnent, pleurent, rient, tu les colores, tu leur donnes vie. Quand je lis ce que tu écris j'entends ta voix dans ma tête et j'aimerai bien pouvoir ecouter tes histoires , mais peut être aurais-je l'occasion de te rencontrer.

Amitiés,

Elena

Je guète tous les jours les nouveaux messages de ton blog.