Le blog de Loiseau Bleu c'est une terrasse virtuelle sous palmier avec musique, bassin, fontaine ruisselante, végétation marocaine, ocres et bleus assourdissants, et les allées et venues de l'Odile qui cause de tout et de rien
23 mars 2007
Odile sur le chemin de l'écriture
Diling ding bing dang, de nouveau le carillon qui chante. Y a d'l'Odile dans l'air. "Bonjour, écoute Loizo, j'ai des mots dans l'air !" Je ne change pas. Ecouter, moi ça me plaît. Toutes plumes tendues je l'invite à s'exécuter. Mince, quel sourire ! Que va-t-elle me sortir ? J'écoute.
Quand je rêve...
C'était à peine cette nuit
je m'en réveille
Toulouse était écrasée, calcinée, destroyée
Il me tenait le bras
se penchait vers moi
je m'agenouillais
mes larmes se taisaient
mes mots disaient un sanglot muet
je m'affaissais
C'était le même jour
où du travail j'avais trouvé
Plus qu'un travail. Une mission
Cétait ce même jour.
M'étais éloignée
De retour
égarée
Une pancarte
Une porte qui s'ouvre.
Nous n'avons que du ménage
C'est très dégoûtant
Seulement entre midi et deux
La porte se ferme
j'ai déjà donné
Je pars.
Retrouvés le bureau
L'immense escalier.
Rigide
Droit
haut
loin
fin
Il prend mon bras ?
Le
connais
pas.
Toulouse écrasée, calcinée, destroyée.
Tournent les vies, les visages, les voix.
"Faut vous redresser !"
Mais aussi
Quand je rêve
Ciel, je contemple
le visage de
femme
bleu
unique coquelicot
dans le champ d'or.
Douceur
Sourire
le vent
respire.
Vous venez d'écouter Odile ! Je suis ému. Je me dis qu'il est bon de voir ce visage bleu. Et comme elle me quitte, légère, en courant d'air, me dis que la petite brise qui respire, pas si mal de respirer avec elle. Hoummmm m'étaler dans mon hamac, houmm respirer en se laissant caresser. Hoummmmmmmm voyage immobile tu me plais.
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