
Le blog de Loiseau Bleu c'est une terrasse virtuelle sous palmier avec musique, bassin, fontaine ruisselante, végétation marocaine, ocres et bleus assourdissants, et les allées et venues de l'Odile qui cause de tout et de rien
30 mars 2007
Déclaration à lise

29 mars 2007
Oui, soutenons les facteurs

Pas émouvante la petite personne à peine plus haute que son portail blanc ? Pas mignon le facteur, dans sa tenue d'été ?
Une réflexion : doctoresse, elle dit qu'on ne perd pas de centimètres sauf cas exceptionnel. J'en connais deux. Un père aujourd'hui octogénaire, avant-hier ex grand gars beau, haut et fort. Hier, très étonnamment à ma hauteur (physique bien sûr) Et aussi une mère octogénaire de même, ex grande belle femme allurée et l'été dernier par la chaleur, ramenée douloureusement au nanisme. Plus ça va moins j'aime docteurs et doctoresses.
23 mars 2007
Odile sur le chemin de l'écriture
kidnapping du jour
22 mars 2007
L'adolescent
20 mars 2007
L'hiver ne veut pas nous quitter
16 mars 2007
Il tombe bien le bal bla bla d'Odile
Il y avait longtemps
Modernité : Il n'est pas question de la refuser
10 mars 2007
Boîte aux lettres : le jeu du jour
09 mars 2007
Eté 2006 Quartier Guilheméry

08 mars 2007
Journée internationale de la femme

04 mars 2007
Au vent et à la pluie, mars comme au trois janvier 07
- Je voudrais pas crever Je voudrais pas crever Avant d'avoir connu Les chiens noirs du mexique Qui dorment sans rêver Les singes à cul nu Dévoreurs de tropiques Les araignées d'argent Au nid truffé de bulles Je voudrais pas crever Sans savoir si la lune Sous son faux air de thune A un côté pointu Si le soleil est froid Si les quatre saisons Ne sont vraimment que quatre Sans avoir essayé De porter une robe Sur les grands boulevards Sans avoir regardé Dans un regard d'égout Sans avoir mis mon zobe Dans des coinstots bizarres Je voudrais pas finir Sans connaître la lèpre Ou les sept maladies Qu'on attrape là-bas Le bon ni le mauvais Ne me feraient de peine Si si si je savais Que j'en aurais l'etrenne Et il y a z aussi Tout ce que je connais Tout ce que j'apprécie Que je sais qui me plaît Le fond vert de la mer Où valsent les brins d'algue Sur le sable ondulé L'herbe grillée de juin La terre qui craquelle L'odeur des conifères Et les baisers de celle Que ceci que cela La belle que voilà Mon ourson, l'ursula Je voudrais pas crever Avant d'avoir usé Sa bouche avec ma bouche Son corps avec mes mains Le reste avec mes yeux J'en dis pas plus faut bien Rester révérencieux Je voudrais pas mourir Sans qu'on ait inventé Les roses éternelles La journée de deux heures La mer à la montagne La montagne à la mer La fin de la douleur Les journaux en couleur Tous les enfants contents Et tant de trucs encore Qui dorment dans les crânes Des géniaux ingénieurs Des jardiniers joviaux Des soucieux socialistes Des urbains urbanistes Et des pensifs penseurs Tant de choses à voir A voir et à z-entendre Tant de temps à attendre A chercher dans le noir Et moi je vois la fin Qui grouille et qui s'amène Avec sa gueule moche Et qui m'ouvre ses bras De grenouille bancroche Je voudrais pas crever Non monsieur non madame Avant d'avoir tâté Le goût qui me tourmente Le goût qu'est le plus fort Je voudrais pas crever Avant d'avoir goûté La saveur de la mort... - entre 1951 et 1952 -
02 mars 2007
ça m'étonne toujours
01 mars 2007
P'tit coup de hamac pour bleus à l'âme
