Le blog de Loiseau Bleu c'est une terrasse virtuelle sous palmier avec musique, bassin, fontaine ruisselante, végétation marocaine, ocres et bleus assourdissants, et les allées et venues de l'Odile qui cause de tout et de rien
01 mai 2007
Vous avez dit muguet ?
Dilin dilin dilin diling diling hou la la là ça n'va pas chez Odile aujourd'hui. Pauvre gong. A mon avis, secoué à ce point il va décoller. Je la sens là près de mon hamac. Mes plumes sur la tête je contemplais le bleu, je veux dire, le ciel. Il arrive qu'il atteigne la pureté. Je le constatais. Lorsque celle du silence est ruptée. Qu'arrive-t-il donc diling ding dong à notre Odile aujourd'hui. J'ouvre les yeux sans dire un mot, elle se tait.
Et alors Odile, pourquoi tout ce boucan ? Parce que ce matin je voulais t'acheter un brin de muguet Loizo et que je ne l'ai pas fait. Et alors Odile, pourquoi t'es-tu refusé ce plaisir ? Parce qu'à voir comment allaient s'étriper deux soldates du muguet pour défendre leur territoire de vente devant trois adolescentes confuses j'en ai eu le désir ôté. Point grave Odile, baisse les yeux s'il te plaît. Je l'ai vu m'obéir. Je voulais juste rigoler, lui faire croire qu'elle en trouverait alors que je savais qu'il n'y avait que mes cactées. Nous sommes restés tous deux bec-bouche-bées : il n'y avait qu'un tapis de muguet et ses milliers de clochettes vraisemblablement issues du ciel puisque celui-ci était soudain vert feuillage. Le bond qu'elle à fait Odile "Je le cueille ?" me questionne-t-elle en retombant au sol. Tu fais ce que tu veux Odileai-je répondu, m'enivrant aux vingt clochettes d'un unique brin cueilli avec nonchalance du bout des plumes. Cette fois le gong n'a émis qu'une seule et longue vibration sur les dernières paroles d'Odile : merci Loizo, je vais le vendre gratuit ! Le vendre gratuit ! Gracieuse Odile qui transforme tout en bonheur y compris cette délicate fleur dont on sait qu'elle est carrément toxique à mourir. Comme le bonheur peut-être sinon il ne serait pas si difficile d'accés ? Un p'tit verre pour en trouver ? Allez, trinquons au bonheur et mille mercis pour vous être arrêtés.
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1 commentaire:
Et oui ... que ne ferait-on pas pour s'accaparer les clients ?
Chacun tire la couverture à soi (et dans ce domaine, Pétain y est allé un peu loin en récupérant cette tradition du muguet instaurée fin 19ème par des travailleurs)
Bonne continuation.
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