19 mai 2007

prénom, saint, exil et liberté....

Diling diling ding dong, le gong trace un éclair de soleil. Rev'là Odile. Quel est le sujet du jour ? Le saint ou plutôt l'absence de saint. J'apprends que le saint, catastrophe n'est plus cité. Où ça. Au cours du bulletin météo. Un problème Odile ? Elle trouve que oui. Qu'on en atteinte au patrimoine cahto-créthien. "Qu'un jour on fera tomber les églises ?" C'est une visionnaire Odile. Je lui fais remarquer que c'est déjà arrivé ! Qu'on ne s'en est pas plus mal porté. Mais que ça ne se reproduira plus grâce justement à la sacroSSainte laïcité. Respect Odile, respect. Finalement tout est affaire de mode : avant les exilés devaient s'intégrer tout seuls le faisaient et cherchaient à se confondre dans le pays où ils avaient choisis de rester tout comme ils l'imposaient à leurs enfants, sans aucun questionnement. Aujourd'hui on les accueille, on les intégre, on les écoute, on les tuteurent et ils ont le droit d'être ce qu'ils étaient, ce qu'ils veulent rester ou même devenir. Ce qui est intéressant Odile, lui dis-je en secouant une de mes plumes d'un air détaché c'est ce qu'ils feront de leur devenir. Et le devenir, ma belle, dans le fond ça concerne les exilés et tous les êtres humains : l'être humain n'est-il pas un éternel exilé ? Et j'ajoute toujours d'un air détaché qu'il y a le choix, le choix de décider de lire soi-même un livre sur les saints ou sur tout autre choisi. Un livre délibérément choisi. Non une émission de télévision délibérément programmée dans des circonstances qui nous échappent. Et sur ces mots, la laisse bouche bée : car ouvrant mes ailes me voilà exilé ! Mais qui c'est Loizo ici ?

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