27 mai 2007

L'accent était

marîtime, en ressac, et les bleus et blancs fortement opposés sous un vrai premier soleil d'été de mai. Que dire des roses granits qui s'additionnaient, se supperposaient, s'enroulaient, s'allongeaient, s'entremêlaient à s'ombrer de soulignés évocateurs ; que dire des amoncellements gigantesques et étranges dont j'avais souvent entendu parler mais que je n'avais jamais eu le loisir de voir "de vraie vue" (Julos Beaucarne) ; que dire du plaisir à découvrir les fameuses Sept îles que j'avais en mémoire grâce à Pierre-Jakez Helias ; que dire de la petite chapelle aux deux gargouilles et au diable s'étonnant de voir arriver l'audacieuse petite Marie : sûr qu'elle entrera elle aussi dans le parcours légendaire de mon héroïne années cinquante. Ai-je suffisamment donné de repères pour que vous reconnaissiez le lieu. "Tais-toi le goéland ! (il devisait avec nous sur une barque) ils sauront dire ou me le demanderont" Pendant ce temps-là ma petite chérie affrontait une spécialiste de la communication. Apparemment, pas facile. David, chaleureux merci aussi pour cette dégustation de Lannion. A bientôt et bisou à Sam.

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