14 septembre 2006

Chaud-froid d'oreilles

Où il est question de générations. Tiens, revoilà Odile. Le carillon a vibréééééééé. "Bonjour, ça "ouïe" le changement ici ! Tu as trouvé une autre sonnerie Loizo !" En quelque sorte ai-je répondu. Grâce au 35.31 "Pas mal, je peux le frôler encore une fois ?" Je lui ai répondu que je ne voyais aucun problème à ce qu'elle se fasse plaisir. Et dans l'air matutinal mon gong mongal (mon clavier est un poète) a vibré. D'une voix basse, d'une vibration lourde et légère. Les yeux fermés Odile écoute jusqu'au silence. D'où la tire un perroquet et sa perroquette qui, traversant les cieux la saluent d'un bonjour amical. Comme hypnotisée Odile ou plutôt, comme on dit aujourd'hui, whiskey, pardon, scotchée. Mais vous la connaissez, dès qu'elle peut elle "coz" et je n'ai pas même le temps de lui proposer mon fameux jus d'orange Amarinoc (velouté de pur jus de soleil granité) qu'elle s'installe sur un coussin violet et qu'elle me dit "J'ai vécu un vrai bonheur tu sais !" Je ne réponds pas, je sais surtout qu'elle va m'expliquer. "Le fossé entre les génération, il existe vraiment". Je ne réponds toujours pas, je dodeline de la tête façon coréenne du sud, style Dori Dori Jam Jam Tcha tcha Koun deux fois. Je l'assure ainsi de mon écoute. Invitée de la sorte, elle poursuit. "Hier, vois-tu, j'ai travaillé sur l'ordi, mon ado de fils sur son lit, entre nous deux le voume. Aux deux extrémités ses rires et ma perplexité" ( faut -il que je vous traduise pour le voume ? Pas quand même. Si ? Je vous offre une clé : radio) "Je me suis demandée pourquoi on s'échinait à terminer leur éducation. Après tout l'animatrice radio s'en charge. En réponse à leurs questionnements elle illustre de son propre trajet de vie . Encore tout frais, si j'en juge à l'oreille, mais d'ailleurs. Et ailleurs, c'est bien connu, c'est toujours mieux. D'ailleurs et qui plus est de la même époque : totalement rassurant. Finalement, j'ai constaté qu'y en avait plus que pour le cul ... (je ne réponds pas, un tel mot sur la Terrasse ! Mais après tout c'est pas mon propos c'es le sien) le cul et le temps écourté. A mon avis dans peu de temps y aura plus le temps. De vrais danseurs en sommes, des partenaires !" A cet instant j'interviens "c'est ce que tu appelles un vrai bonheur ? Au fait, de ce dernier, au pluriel, y en aurait donc des faux dans la foulée ? "Ne me cherche pas veux-tu, le bonheur c'était celui de mon fils qui se marrait comme une moule. D'ailleurs, j'ai fini par faire comme lui, et à la fin on s'étranglait de rire et je crois que cette fois c'était juste pour le plaisir de s'étrangler.... ensemble,. Car on finit par se voir bien moins que peu et ma présence dans ce lieu était superbement exceptionnelle." Je me tais. J'écoute. Elle poursuit. "Mais peut-être bien que le meilleur c'est ce qui s'est produit pas plus tard que ce matin." Je me tais. Elle se tait tout pareil. Mais en même temps et pour vous qui me lisez, je tourne la page. Elle, elle chercheuh... comment me dire. Profitez en, servez-vous, le thé est prêt, le temps de retrouver son fil. A tout de suite.

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