21 septembre 2006

couleur daube

Je suis passé par ma terrasse, j'ai dit bonjour aux bengalis, bonne journée aux perroquets, j'ai arrosé ici et là, caressé de près les plantes grasses -surtout celles qui soi-disant piquent (pas facile mais parfois je pique aussi et j'aimerais bien être caressé). Et j'ai ramassé quelques feuilles. Je les ai parcourues et me suis mis à penser à elle. Nous sommes amis, enfin, sûrement, jamais ne nous le sommes dit. Elle écrit depuis longtemps ".... Voici comment est né le cygne... J'ai décidé de devenir écrivain Demain je signerai des livres" Elle signe des livres aujourd'hui. Où une conversation m'a déchiré, pardon déplumé. Des dits qu'on ne veut pas dire, des mots entendus qu'on ne voulait pas entendre. Puis ces quelques feuilles ramassées et leurs veines parcourues "La nuit lourde pélerine Transporte les étoiles En m'aveuglant de ces guirlandes je crois sortir du labyrinthe" Et cette heureuse conclusion page 49 du côté de L'horloge du coeur "L'oiseau et l'homme s'éclairent mutuellement. Les bras, les ailes se confondent. L'amitié plane au-dessus du temps qui passe". Alors oubliés les maux, la daube, pardon* pour une nouvelle aube. (je ne mettrai pas dans cette parenthèse ce que ce mot pourrait être, mais je l'ouvre pour y courir..... (si vous voulez en savoir plus sur l'auteur, il ne suffit que de me joindre. A bientôt.

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