13 janvier 2008

La terrasse de nouveau, pour un "C'était hier"

Di ling ding ding ding dong, c'est un tintinnabulement léger qui se répand pendant que le gong reprend doucement ses esprits. Ces mots dits sur un fil de soi(e) -je ne trouve pas nécessaire l'entre-parenthèse qui existe sur la plaquette, qui plus est fort belle-, c'est le seul "défaut" que je note. Sur la scène qui n'existe pas, mais qu'elle fait soupçonner sans savoir au fur et à mesure de sa prestation, elle se fait magique et magicienne. Elle crée et tisse au fil des doigts, son univers onirique qui se double de son ombre furtive. Et on se laisse emporter. Elle "fil" rouge, elle chante en allemand. On devient bobine. On est tout esbaudit quand elle termine. On reste empreint d'émotion. Et les applaudissements sont à la hauteur de ce qu'elle a donné. Elle sourit doucement. On n'a pas vu passer le temps. Je n'ai pas l'habitude d'expliquer. L'explication ne m'a jamais intéressée, ne m'intéresse pas. C'est sentir, être touché qui m'inspire. Et Gaëlle Steinberg est touchante et attachante. Ce qui en matière de fil.... Elle fait mouche avec humour et gravité. Joli. J'ai passé une excellente soirée. Pour ce qui est des trois premiers conteurs qui s'installent dans le conte, je les remercie pour le choix des histoires, surtout celle de Sibérie, quoique, à la réflexion, celle sur le bienfait du rire, quoique, celle sur la nécessité d'identifier le pourquoi de sa peur.... bon, finalement pas surtout, l'une autant que l'autre. Le silence offert à chacun des trois est gage qu'aucun ne se trompe : ils sont sur le chemin du plaisir à dire et à offrir. Quant à moi Loizo, je m'installe dans mon hamac bleu et blanc pour revenir sur cette découverte qui m'a faite penser à une conteuse Vietnamienne dont je ne retouve malheureusement pas le nom. Mais j'y reviendrai. Une vodka ? Mais pourquoi pas ! Vous le savez, vous n'avez qu'à vous pencher, sur votre droite ou votre gauche : j'ai tout prévu. Merci pour votre visite. A bientôt.

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