Le blog de Loiseau Bleu c'est une terrasse virtuelle sous palmier avec musique, bassin, fontaine ruisselante, végétation marocaine, ocres et bleus assourdissants, et les allées et venues de l'Odile qui cause de tout et de rien
12 septembre 2009
Une phrase. Question-interrogation.
Notre plus grand mérite n’est pas de ne jamais tomber, mais de nous relever à chaque fois.
Qui l'a dite ? Peu importe. La phrase est là.
Quand aujourd'hui les travailleurs en sonot à se suicider dans leurs bureaux, à se défenestrer sous les yeux de leurs collaborateurs, cette phrase m'interpelle LOIZO.
Comment se relever ? Important. Pas de réponse ? Des interrogations.
Seul ? Les autres ? L'autre ? Un coktail bien dosé, de moins en moins facile à fabriquer. Prudence. Ne pas multiplier les chutes. Mais c'est vrai que les entrepreneurs ont l'obligation de veiller sur l'état de santé de leur personnel. Seraient-ils fragiles eux-mêmes, dépassés par des théories et des savoirs-faire dont ils ne soupçonnaient pas les utilisations et les résultats ?
Se méfier des désignations. Elles concernent celui qui les émet lui-même.
Quant à désigner quelqu'un comme fragile il y a une marge : qui ne l'est pas ? Et ne faudrait-il justement pas l'être de façon subtile jusqu'à comprendre qu'il faut lâcher. Pour ne pas tomber. Sais-tu Loizo, je me demande si les conteurs ne devraient pas être présents au sein de certaines unités industrielles. Je pense soudain aux lectures qui étaient faites devant les ouvriers cubains quand ils roulaient les cigares. Les conditions ne sont pas les mêmes certes, mais cet intermède -il faut s'interésser aux intermèdes, ils permettent de casser le rythme et de ne pas s'essoufler- cet intermède pourrait se dérouler autrement. Moi Loizo je ne peux m'empêcher d'interpeller Lodile "olà, Lodile, week end, cool, tranquille" Elle répond qu'elle est tranquille. Qu'elle réfléchit, tout simplement. Je la devance. Me précipite et lui prépare dans un verre bio,
cette boisson qu'elle adore et qui s'appelle : un cuchi-cuchi. Pourquoi ? Parce qu'elle contient son sirop préféré : du sirop d'orgeat. Sa tête penchée vers moi, son sourire radieux et ses lèvres humides me réjouissent. Le gong frémit : dili dili ding ding
J'y pense, pour rendre à César ce qui est à César n'oubliez pas. YAKAKLIKER sur le titre du Billet.
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