10 juin 2008

Diliing ding dining dong tiens la voilà la r'vlà Odile

Mais arrêtez moi ce gong, dit une voix qui monte de la rue, côté ville. Je ne vous l'ai jamais dit mais l'autre côté c'est côté désert. Imperturbable je pense "Il n'a pas tort, à quoi vais-je avoir droit aujourd'hui !" J'avais raison de penser ça, je ne me suis pas trompé. Elle n'est pas en colère elle est en colère. Allez, parle mon petit, déverse, calme-toi je t'écoute avec indulgence, empathie, non non je ne souris pas Odile, j'examine tes propos ; ils ne sont pas faux, ils sont justes mais un peu haut, seulement un peu trop haut. Elle ne lève pas les bras, ce n'est pas son style, non loin de deux mètres d'envergure elle sait que ça prend un peu trop de place ; alors elle se raidit, se fige, et sa voix finit sur un silence. Mais un éclat de rire et les paroles suivent "Mais dis-moi Loizo, je ne lui demandais rien, alors pourquoi veut-il me faire payer quelque chose que je ne lui demandais pas. Au secours Loizo, explique-moi. Si je te donne quelque chose, si je te propose de faire quelque chose il ne me viendra pas à l'esprit de te le faire payer, alors pourquoi ? Et d'ailleurs mais pourquoi vient-il ?" "Surtout Loizo ne répond pas, me dis-je, ne répond pas. Et elle me tombe dans les bras. Une amitié comme celle qui nous relie , ça ne se brise pas, ça s'arrose c'est tout. Vodka ou cachaça. Menthe à l'eau s'il te plaît. Je te la verse mon petit ? Elle hoche la tête et me sourit en regardant les deux coquelicots du jour.

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