Le blog de Loiseau Bleu c'est une terrasse virtuelle sous palmier avec musique, bassin, fontaine ruisselante, végétation marocaine, ocres et bleus assourdissants, et les allées et venues de l'Odile qui cause de tout et de rien
29 septembre 2007
Di ling ding ding ; di ling ding ding !!!!
Bonjour,c'est Loizo qui s'étonne ce matin, tout comme je suis sûr que vous vous étonniez de reconnaître les premières notes de la marche nuptiale de Mendelson. Et qui les joue ? Non pas le gong ! Odile, notre Odile qui sifflote joyeusement. Que va-t-elle me dire ? Je ne bouge pas ; je reste tout ouïe ! Et bien j'en reste pantois. Elle n'est pas seule. Il est pas mal. Ils se tiennent par la main. Ils sourient visiblement satisfaits. Ils se dévolent, tous deux vêtus de rouge intégral jusqu'à la bague. Rouge également. Non sans blague, je crois comprendre, une bague de.... "Et oui Loizo me voilà mariée, vrai de vrai !" Je me retiens au hamac. Pour un peu mes plumes en tomberaient. L'Odile, la hargneuse, la rechigneuse, la pleureuse, la coléreuse, "l'agitateuse" Odile, mariée. Et comme s'il se doutait de mes pensées d'une belle voix souple, douce et grave, il me contrarie "Plus du tout. Heureuse, tout simplement et moi de même !" En voilà une jolie nouvelle, ne trouvez-vous pas. Je me tais et c'est lui qui raconte. Pour en savoir davantage, revenez sur la terrasse. Quand voudrai, vous conterai à mon tour. Tout simplement exceptionnel. Ah, au fait, ils vous proposent un verre de cachaça ou de mojito ou de Martini blanc. Laissez-vous servir pour une fois, à moins que vous ne préfériez un verre de thé à la menthe. Pourquoi pas ? Bonne dégustation. A bientôt
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Voilà revl'à Odile
27 septembre 2007
Faits divers
Moins d'une semaine que l'immeuble s'est enflammé. Je ne me suis pas précipitée. Contentée d'écouter les échos radios. J'ai vu aujourd'hui l'ampleur du désastre car c'est un désastre. Humain avant toute chosse, bien sûr, les victimes, leurs parents, les parents de l'incendiaire. Gens relogés. Dénuement soudain. Obligation de réagir. Mais comment peut-on faire ? Des fleurs sont encore déposées au pied de l'immeuble très protégé, très surveillé. Des sortes de grues, deux, sont installées dans l'étroite rue que l'on ne peut plus utiliser, tout comme la portion de quai. Les fenêtres béent encore dans une terreur que l'on devine muette. Impossibilité de traverser la ville pour les voitures et autobus, gêne des propriétaires des boutiques ; de leur clientèle ; des médecins qui possédaient leurs cabinets ; de leurs malades. On n'imagine pas, vu de loin. Et tout ça pourquoi ? C'est une vraie tristesse. ça me rappelle un coup de fil d'autochtone fêtant un anniversaire en famille et se félicitant de l'état lamentable dans lequel était la famille "Tu devrais voir dans quel état ils sont !" "Ils" égalaient les parents, les oncles et les tantes, le père qui ne l'avait pas emmené et la grand-mère qui ne crache pas dessus. Vous avez dit enfants ????? Je dis : culturel. Et moi, conteuse, délibérément je slasche les épisodes où chacun se retrouve à faire la fiesta jusqu'à la nausée. Culturel ? Pas drôle parfois que les enfants soient éduqués par leurs parents.
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Et le conte ?
24 septembre 2007
A propos de l'énigme de la Grandeféebleue
*capucine : lucarne dotée d'une toiture à trois pans -difficile à insérer dans un bouquet en effet : heureusement que nous avions avec nous un spécialiste de l'architecture !"
Promenade suite
Promenade suite
Promenade suite
23 septembre 2007
Par où on passe ?
22 septembre 2007
Connaissez-vous le fils de l'épicier ?
Sont lentes et longues, les vibrations du gong aujourd'hui. Les cailloux craquent criquent crissent sous le poids des pas et ceux-ci disent qu'Odile est, comment dire, émue. Oui, voilà c'est ça. Donc je me garde de tout commentaire inutile. Elle s'assied sur le rebord du bassin. Je la vois. Je la regarde. J'attends. Elle va sûrement me dire. Et elle me dit "Tu l'as vu toi ?" La question entraîne ma réponse "Qui ?" "Le fils de l'épicier ? Je l'ai vu moi." "Non, je ne le connais pas, il habite où ?" "C'est un personnage de film." "Ah je comprends tout. Tu viens du "ciné". "Oui, je devais aller voir "Lisopséper" en compagnie d'une amie. On ne s'est pas vues. J'ai donc été voir "le fils de l'épicier". "Et tu as gagné au change ?" "Ma foi, ni oui ni non mais j'ai aimé" répond Odile et elle poursuit "J'ai d'abord craint une over dose de quotidien et ses banalités puis finalement je me suis laissée aller à entrer dans le sujet, à aimer ces personnes "dites" agées -dans 15 ans je le serai aussi, ioups là là, vaut mieux voir pour comprendre quand même- le benjamin investi de ne pas être "enfin" un adulte, l'aîné de l'avoir trop été ; rien de surjoué, du rire -et pourtant rien vraiment à rire dans cette réalité qui s'installe, vieillesse, éloignement, solitude, alzheimer, voisinage, entraide ou pas, campagnes où villes mêlées d'ailleurs-, on se prend à rêver, à espérer. La conclusion n'en est pas une. C'est un film documentée ou un documentaire filmé. Personne n'a quitté la salle. On aurait pu le croire. Mais non. Sur l'écran blanc et dans la salle noire un mot flottait. Non pas fin. Tendresse." Silence, Odile se tait. Je me tais. Je me dis que d'un coup d'aile, "Le fils de l'épicier", j'irai le voir moi aussi. "Tu sais Loizo, je ne te conseille jamais rien, mais là je te dirais bien "Ce serait bien que tu le rencontres le fils de l'épicier"....
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Voilà revl'à Odile
Avant dernier jour d'été côté cuisine
le vélo n'est plus, l'orchidée non plus, les fleurs plus nombreuses que cet été 2008. Mais comme dirait les mamies, d'antan, avec le printemps pourri que nous avons eu ma brav'dame, pas facile,
pas facile. Le silence de la prise de vue ramène aux années 1930. A voir les bibis que portent les orchidées on s'y croirait. Allez, un p'tit charleston dans nos têtes (ça a marché ? Faites-le moi savoir, j'aime bien me faire croire que j'ai de l'influence !) A l'été prochain
19 septembre 2007
BA diling ding ding
diling diling ding dong...les critères
17 septembre 2007
Je sais le breton oui oui, c'est à dormir debout et pourtant
Ce n'et pas un vire-langue, c'est une introduction. Ai-je le droit de la déposer sur la Terrasse ? Elle appartient en propre à Pierre Jakez Hélias que je fréquente régulièrement tous les jours car.... "mon" abri-bus porte son nom. Je l'ai retrouvée dans un volume intitulé "Les autres et les miens" sous-titré "Contes à dormir debout" ouvrage avec lequel je renoue. On peut y découvrir l'introduction dont je parle au tout début du texte "Un mort qui ne perd pas la tête". Je vous la livre. Comment ça gonflée, qu'est-ce que vous comprenez encore ? Mais non pas la tête de mort, seulement l'introduction dont il est question. Elle plaît au public, elle plaît aux ados, elle plaît à tous, je ne vais pas vous en priver : "Petit bonhomme, petit vieux, viens-t-en vite, viens t'en voir marron qui devient myrtille. - Je sais le Breton. - Quel breton ? - Breton de Pierre. - Quelle pierre ? - Pierre à tiques ! - Quelles tiques ? - Tiques de Pain ! - Quel pain ? - Pain de fuseau ! - Quel fuseau ? - Fuseau de charbon ! - Quel charbon ? - Charbon d'écuelle ? - Quelle écuelle ? - Ecuelle de terre ! - Quelle terre ? - Terre jaune ? - Quel jaune ? - Jaune d'oeuf !- Quel oeuf ? - Oeuf de poule ! - Quelle poule ? - Poulette blanche avec sa crête sur la tête et plus brillante que l'argent, le conte part en même temps. Touche personnelle (je m'en suis octroyée le droit après avoir lu Le Rennais du mois de septembre -à pic l'info- la poulette blanche est devenue dans la région rennaise "Poulette Coucou avec sa crête rouge comme une toque sur sa tête et plus brillante que rubis, le conte part en même temps !"
gling gling diling gling gling
Ah, il y avait longtemps que je n'avais entendu le gong. Sûrement Odile. Je ne me suis pas trompée, elle est plantée là, devant moi et fidèle à elle-même, bien campée mais avec, cette fois, une moue sur les lèvres. On pourrait la croire en état d'incompréhension. C'est vrai. Elle me tend un papier. Et voilà ce que j'y lis « Pour juger combien nous importunons en parlant de nous, il faut songer combien les autres nous importunent quand ils parlent d’eux. » Madame de Sévigné Et elle ajoute "Tu penses ça, toi aussi Loizo ? Parce que moi, les autres ne m'importunent jamais : j'aime les écouter parler !" "C'est vrai Odile, et bien c'est parfait, car vois-tu justement je voudrais te dire quelque chose. Hier par exemple, il s'est passé quelq !" Pas eu le temps d'aller plus loin. Elle m'a dit "ô mon dieu, j'ai oublié mon rendez-vous !" et diling ding ding ding et reding ding ding il ne me restait plus qu'à parler tout seul. Pas grave, il paraîtrait que je tiens d'un cousin perroquet éloigné, alors donc voyez-vous, hier je.... Mais attendez, partez pas comme ça, j'ai mis de la cachaça de côté..... Oh bé mince alors !
16 septembre 2007
OCCI-TAGNE : de Toulouse à Rennes à deux voix...
15 septembre 2007
Au revoir, A diciat, Kenavo
14 septembre 2007
Split
13 septembre 2007
12 septembre 2007
11 septembre 2007
D'un bord ou d'un autre... qui peut savoir ?
du côté de la justice pas même besoin de le savoir et elle saura trancher. Espérons-le. Du côté des médias ça s'enflamme à propos d'une moto, d'un jeune homme blond et de son père très médiatique. Mais qui est le père ? Les médias devraient s'en moquer. Ce n'est pas toujours facile d'avoir un père et celui-là plus qu'un autre sûrement. Si les médias s'en mêlent, le tuer ne sera pas simple. Symboliquement, bien sûr. Alors laissons la justice faire. Il est à parier que dans le processus d'efficacité et de transparence délibérément mis en place, personne autour du président n'aura le droit de trébucher. Ah perfection, quand tu nous tiens.
Je crois que je vais en teindre mes plumes en brun té ! Conclusion : oh les médias, faudrait arrêter d'avoir l'oeil sur la famille Karzoky : m'est avis, vu de loin et peut importe le bord, qu'à ce rythme, "il" finira par la sabraquer tout seule. Pour ma part, moi Loizo, je crains tous ces hommes qui ne sont capables que d'engendrer des garçons. Leur histoire finit toujours au tribunal. Inconscient... Quand tu nous tiens... Trop de perfection tue, en tout cas tâche. Oui, je le reconnais, ce n'est pas scientifique mais, quand même, je vole, j'observe, j'analyse et je synthèse. Pas toujours, mais souvent et du côté de ceux qui usent justement de la perfection de Dieu le Père. Du style : "Suivez-moi, j'exemple" Oubliant que cette fois, c'est du côté du fils qu'il faut regarder.
10 septembre 2007
08 septembre 2007
07 septembre 2007
Propos du balconnier en C
06 septembre 2007
Sur la Terrasse aujourd'hui
Je ne suis qu'une goutte, une goutte d'eau
Qui avait le moral à zéro
J'ai quitté la route qu'on m'avait creusée
J'avais trop envie d'être écoutée
C'est l'histoire d'une goutte
Incitant d'autres gouttes
Doucement goutte à goutte à déborder
Quand la goutte est pleine
C'est la goutte en trop
Qui entraîne les autres gouttes d'eau
Je ne suis qu'une goutte
Une goutte folle
Dégoûtée, noyée dans un ras-le-bol
J'ai pleuré ma vie, inondé la plaine
J'ai défait mon lit, y'en a qu'ça gêne
C'est l'histoire d'une goutte
Incitant d'autres goutte
Doucement coûte que coûte à déborder
Une goutte c'est de l'eau
De l'eau en prison
J'ai pas envie d'être une goutte mouton
Je ne suis qu'une goutte, une goutte d'eau
Qui avait le moral à zéro
J'ai quitté la route qu'on m'avait creusée
J'avais trop envie d'être écoutée
Alors servez-vous, abusez, les jarres sont pleines et les glaçons viennent du Nil !!! A bientôt
04 septembre 2007
J'ai trouvé.... Marie Paule Belle et le vrai titre
est La Parisienne - Marie-Paule BELLE
1 - Lorsque je suis arrivée dans la capitale
J'aurais voulu devenir une femme fatale
Mais je ne buvais pas, je ne me droguais pas
Et je n'avais aucun complexe
Je suis beaucoup trop normale, ça me vexe
Je ne suis pas parisienne
Ça me gêne {x2}
Je ne suis pas dans le vent
C'est navrant {x2}
Aucune bizarrerie
Ça m'ennuie {x2}
Pas la moindre affectation
Je ne suis pas dans le ton
Je n'suis pas végétarienne
Ça me gêne {x2}
J'n'suis pas Karatéka
Ça me met dans l'embarras
Je ne suis pas cinéphile
C'est débile {x2}
Je ne suis pas M.L.F.
Je sens qu'on m'en fait grief
M'en fait grief {x2}
2 - Bientôt j'ai fait connaissance d'un groupe d'amis
Vivant en communauté dans le même lit
Comme' je ne buvais pas, je ne me droguais pas
Et n'avais aucun complexe,
Je crois qu'ils en sont restés perplexes.
Je ne suis pas nymphomane
On me blâme {x2}
Je ne suis pas travesti
Ça me nuit {x2}
Je ne suis pas masochiste
Ça existe {x2}
Pour réussir mon destin
Je vais voir le médecin
Je ne suis pas schizophrène
Ça me gêne {x2}
Je ne suis pas hystérique
Ça s'complique {x2}
Je lui dis je désespère
Je n'ai pas de goûts pervers
De goûts pervers {x2}
3 - Mais si, me dit le docteur en se rhabillant
Après ce premier essai c'est encourageant
Si vous ne buvez pas, vous ne vous droguez pas
Et n'avez aucun complexe
Vous avez une obsession : c'est le sexe.
Depuis je suis à la mode
Je me rode {x2}
Dans les lits de Saint-Germain
C'est divin {x2}
Je fais partie de l'élite
Ça va vite {x2}
Et je me donne avec joie
Tout en faisant du yoga
Je vois les films d'épouvante
Je me vante {x2}
En serrant très fort la main
Du voisin {x2}
Me sachant originale
Je cavale {x2}
J'assume ma libido
Je vais draguer en vélo
Maint'nant je suis parisienne
J'me surmène {x2}
Et je connais la détresse
Et le cafard et le stress
Enfin à l'écologie
J'm'initie {x2}
Et loin de la pollution {x3}
Je vais tondre les moutons {x3}
Des moutons. {x3}
03 septembre 2007
Le rire de Phil
C'est joli
« Il n’y a pas de hasards, il n’y a que des rendez-vous. »
Paul Eluard
Loizobleu a rendez-vous avec Rémi aujourd'hui pour finir de mettre en voix une ambiance contée qui se dira sur la place la plus importante du monde (ne lésinons pas : chauvinisme à plein tube) la place Hoche ! Sous pleins vents peut-être, pleine pluie seguro -comme disent les latinos- et avec soleil, croisons les mlkerut betyik_u g
preuve que je les ai croisés.
02 septembre 2007
01 septembre 2007
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