Le blog de Loiseau Bleu c'est une terrasse virtuelle sous palmier avec musique, bassin, fontaine ruisselante, végétation marocaine, ocres et bleus assourdissants, et les allées et venues de l'Odile qui cause de tout et de rien
28 avril 2008
Elle refusait qu'on la photographie...
Quand Paccalet écrit....
Herbiers des provinces de France (8 volumes), Tchou, 1974.
Dossier nucléaire, Une brève (?) saison en enfer, Phébus, 1976.
Saumons, castors et loutres (avec Cousteau), Flammarion, 1978.
La Vie au bout du monde (avec Cousteau), Flammarion, 1979.
Les Surprises de la mer (avec Cousteau), Flammarion, 1980.
Flore méditerranéenne, Hatier, 1981.
A la recherche de l’Atlantide (avec Cousteau), Flammarion, 1981.
Le Destin du Nil (avec Cousteau), Flammarion, 1982.
Fortunes de mer (avec Cousteau), Flammarion, 1983.
Du grand large aux Grands lacs (avec Cousteau), Flammarion, 1985.
L’Ile aux requins, B.D. (dessins de Sérafini), Laffont, 1985.
La Jungle du corail, B.D. (dessins de Sérafini), Laffont, 1985.
Grand Fichier Cousteau, Laffont V.P.C., 1985-1986.
La Planète des baleines (avec Cousteau), Laffont, 1986.
Les Pièges de le mer, B.D. (dessins de Sérafini), Laffont, 1986.
Le Galion englouti, B.D. (dessins de Sérafini), Laffont, 1986.
La Mer blessée (avec Cousteau), Flammarion, 1987.
Les Lions de la Calypso, B.D. (dessins de Sérafini), Laffont, 1987.
La Mer de Cortez (avec Cousteau), Flammarion, 1988.
Cap Horn à la Turbovoile (avec Cousteau), Flammarion, 1989.
Missions Pacifique (avec Cousteau), Laffont, 1989.
Les Grands fleuves (avec Cousteau), Laffont, 1989.
La Grande Barrière de corail (avec Cousteau), Flammarion, 1990.
Les Iles du Pacifique (avec Cousteau), Flammarion, 1990.
Capitaine de la Calypso (avec Albert Falco), Laffont, 1990.
Secrets de corail (photos Sophie de Wilde), Atlas, 1990.
Le Cachalot, prince de l’océan (B.D. avec G. Paccalet), Hélyode, 1991.
Lions de mer (photos de Wilde), Atlas, 1991.
La Terre et la Vie, Larousse, 1991.
Baleines (photos François Gohier), Atlas, 1992.
L’Eléphant, prince de la savane (B.D. avec G. Paccalet), Hélyode, 1992.
L’Odeur du soleil dans l’herbe, Journal de nature, Laffont, 1992.
Humeurs sauvages, Seghers, 1993.
Méditerranée : le miracle de la mer (photos S. de Wilde), Atlas, 1993.
Le Dauphin, prince des vagues (B.D. avec G. Paccalet), Hélyode, 1993.
L’Ours, prince de la montagne (B.D. avec G. Paccalet), Hélyode, 1994.
La Mer et la vie, Larousse, 1994.
La Terre, la Mer, la Vie, Larousse, octobre 1995.
Le Monde des dauphins (avec Cousteau), Laffont, octobre 1995.
Le Loup, prince du Grand Nord (B.D. avec G. Paccalet), Lefrancq, 1996.
Auguste Piccard, professeur de rêve, Glénat, 1997.
Jacques-Yves Cousteau, dans l’océan de la vie, J.C. Lattès, 1997.
Le Dinosaure, prince de la Préhistoire (B.D., G. Paccalet), Lefrancq, 1997.
Requins : innocents sauvages (avec Cousteau), Robert Laffont, 1997.
L’Azur ! L’Azur !, roman, J.C. Lattès, 1998.
L’Enchantement des fleurs sauvages, J.C. Lattès, 1998.
Pays de Savoie, Editions Ouest-France, 1999.
Charente-Maritime, de la mer à la vigne, Féd. Française de Randonnée pédestre, 1999.
Le Bonheur en marchant, essai, J.C. Lattès, 2000.
Australie, cinquième continent, Arthaud, 2000.
Mes plus belles balades en France, J.C. Lattès, 2001.
Le Bonheur sous la mer, photos de Sophie de Wilde, Chêne, 2002.
Kamtchatka, la terre des origines, récit, J.C. Lattès, 2002.
La Vie secrète des dauphins, L’Archipel, 2002.
L’Archipel de Riou, Actes Sud, 2002.
La France des légendes, photos de Stanislas Fautré, Flammarion, 2002.
La Vie secrète des requins, L’Archipel, 2003.
Soigner l’homme, soigner la Terre, avec le Dr Michel Chast, JC Lattès, 2003.
Portraits de plantes, photos de Gilles Mermet, Presses de la Renaissance, 2003.
Mystères et légendes de la mer, Arthaud, 2004.
L’Ecole de la nature, Hoëbeke, 2004.
Voyage au pays des montagnes, L’Archipel, 2004.
Voyage au pays des fleurs, L’Archipel, 2005.
Extrême Sud, périples antarctiques, photos de Patrick de Wilde, Arthaud, 2005.
Forêts de légendes, Flammarion, 2005.
L’Humanité disparaîtra, bon débarras !, essai, Arthaud, 2006.
Les plus beaux sentiers de montagne d’Yves Paccalet, Kubik, 2006.
Méditerranée, la mémoire de la Grande Bleue, photos de Sophie de Wilde, Atlas, 2006.
Voyage au pays des mers, L’Archipel, 2006.
Le Peuple des royaumes obscurs, Castor et Pollux, 2006.
Samivel, l’âme du monde (co-auteur), Hoëbeke, 2007
Sortie de secours, Arthaud, 2007
A PARAITRE
Le Grand roman de la vie, JC Lattès.
Rêves d’Atlantide, Arthaud.
Virus, la grande peur du XXIe siècle, Presses de la Renaissance.
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Pensée pour s'endormir tranquille
« Le bonheur est dans le peu » Yves Paccalet - Curieuse, n'ayant jamais entendu ni vu le nom de cet homme -je m'incline, je ne sais pas tout- je googolise et j'apprends que c'est un homme double -peut-être né gémeau, bienvenu au club des curieux et amoureux des mots- né en 1945 et savoyard : une région connue pour l'adaptabilité de ses enfants aux conditions difficiles Se souvenir du courageux petit ramoneur et de tous ceux qui s'étaient exilés dans la région parisienne. Yves fréquente l'équipe du commandant Cousteau. Scientifique autant que poète, il observe, apprend, écrit. Amusant : à n'en pas mériter son nom. Sur la Terrasse seules les grenouilles coassent. Je m'endors tranquille. Bonne et douce nuit à nous.
27 avril 2008
Sans rire, de vous à moi, juste à propos d'accent
Elle habite dans le sud-ouest, elle est étudiante, et elle cherche à travailler dans une entreprise de comunication. On lui conseille de prendre quelques contacts auprès d'entreprises de la région parisienne. Etonnement de deux responsables parmi elles : "Vous êtes de Toulouse, vous avez l'accent ?" Elle dit qu'elle l'a mais qu'elle peut le supprimer -élève douée- On lui répond qu'on fera un contrôle téléphonique. Ils l'on fait. Plus d'espoir. .... Je trouve cela plutôt incroyable... Mieux vaut avoir des tics que de l'accent finalement. Je trouve cela un peu dur néanmoinsse. Ce qui me réconforte c'est d'avoir écouté le même jour, un chercheur répondant au doux nom de Luminet, qui parlait de l'atome avec l'accent du sud-ouest : un vrai plaisir ; et aussi un responsable de la Poste, qui utilisait, dans la région parisienne, le même accent ! Il faut que je lui conseille de se présenter à La Poste à Paris. Accent ? No problemo ! Tout bon pour eux et chez les scientifiques ça ne semble pas être gênant. C'est comme pour tout : faut chercher sa troupe, son camp, ses potes quoi ! Je vais le lui faire savoir. Elle reprendra espoir.
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26 avril 2008
Revoilà Odile, lenteur et inquiétude ou l'inverse
Lenteur : mot féminin -of course- : manque de rapidité, de promptitude. La lenteur est un sujet de réflexion, actuel. Qualité - défaut - nécessité - pertinence - partage. Pas plus tard que ce jour, revenant d'un intéressant hommage rendu à Germaine Tillon -disparue alors qu'une exposition se déroule en son nom- Odile attendait l'autobus. Le soleil face à elle diminuait ses capacités visuelles. Cependant elle finit par remarquer dans le grand carrefour, sur le passage piéton un homme -ou plutôt la silhouette d'un homme de grande taille et de belle prestance. Il allait avec lenteur. Grande lenteur. Il relevait et penchait la tête plus souvent que nécessaire. Etait-il fatigué ? Avait-il besoin d'aide. Elle s'inquiéta. Arriverait-il avant que le feu ne passe au vert ouvrant le passage aux automobiles ? L'homme enfin atteint le trottoir. Il lui paraît fragile. Faiblesse physique ? Le questionner ? L'interroger ? L'aider ? Odile hésite. Que pourrait-il penser de son attitude. Autour d'elle plutôt des jeunes gens, indifférents au pas de l'homme. Alors elle se décide et la voilà qui traverse. Ne pas l'agacer, l'agresser, le vexer. Il est intelligent et sage. Il avoue sa faiblesse. Il lui tend sn bras. Les voilà qui échangent quelques propos. Il lui offre un bon, pour la remercier et même une histoire à propos de Tréhorenteuc et du Guillotin et de "la vache aux quat'e viaux" En gallo, qu'il lui traduit. Soudain il lui signifie qu'elle peut le laisser. Il semble sincère. Elle le trouve un peu moins fatiguée. Elle accepte inquiète tout de même pour cet homme fragile qui pourrait être son père. Fait-elle bien de le laisser ? Il ne va pas tout près. Elle lui accorde crédit. Lancée, elle rentre chez elle à pied. Elle pense qu'elle a croisé un témoin d'un passé qui espère des passeurs
25 avril 2008
Récapitolons : La place du Capitole....
comme il ne m'est jamais venu à l'idée de la découvrir. Que ferions nous sans les artistes !
Un ciel de cette sorte, ça existe là-bas ! J'avais oublié cette atmosphère humide que Toulouse sait prendre parfois. Allons-y d'un souvenir qui "me" vient : une petite rue plutôt pas longue, reliant une avenue à un kiosque début XXe et qui parfois devenait mer lors de certains orages fantastiques -on ne peut pas utiliser un autre mot : nuages verts jaunes violets plombés, éclairs éblouissants et roulements de tonnerre assourdissants- Alors on attendait l'eau : elle rentrerait et traverserait la maison tout le long du couloir, malgré les planches de bois. Déplaisant il est vrai. Je me réfugiais à l'étage pour me régaler, fenêtre ouverte, à voir de gros rats se prendre pour des baleines en arborant leurs moustaches en nageoires et en avançant queues en godille toute ! Mince vous êtes mouillés (e) : n'hésitez pas allongez-vous au bord du bassin de la Terrasse, je vous prépare un thé à la menthe. A tout de suite.
Un peu de musique, suffit de cliquer sur ce titre
"Quand la musique nous est contée" : des morceaux de piano (Isabelle Lecerf Dutilloy), la voix d'Odile, des compositeurs célèbres et contemporains et un Petit Chaperon Rouge de plus.... 1, 2, 3.... extraits
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24 avril 2008
Quand Odile sort de Terrasseentchatche....A visiter il fait des photos sur Toulouse, entre autres
Elle se promène sur quelques blogs dont celui-ci. L'Oeil se promène à Toulouse -entre autres- qui aime bien à être vue. A Voir
Jolie visite et belle dégustation sur d'autres mots clés : pour donner envie d'inventer des histoires, les photographes sont décidément, plutôt doués.
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23 avril 2008
25 ans rennaise.... hé bé dis donc, comme le temps passe
et on lui dit encore parfois qu'elle est toulousaine. Elle dit seulement "bonjour" et on l'interroge : "Toulousaine ?" La voilà vexée. Mais rien n'est figé. Tout peut changer. Voilà qu'elle apprend, pas plus tard que ce jour, qu'il traîne à Toulouse une expression de dépit qui se formule ainsi "Putain c'est trop rennais !" Traduction "Putain c'est pourri !" Bon, finalement, avec un peu de recul.... elle se l'aime bien son accent toulousain, la slave.
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22 avril 2008
Découvrir le Gers avec Occi-Tagne : C'est possible !
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17 avril 2008
Disparition d'un poète ce 17 avril 2008
Aimé Césaire: il avait 94 ans.
L'année de ma naissance il publiait, entre autres poésies, "Corps perdu" : C'était en 1950
Il fit ses études "....au Lycée Louis Le Grand, à Paris. C'est dans les couloirs de ce grand lycée parisien que, dès son arrivée, le jeune Césaire rencontre Léopold Sédar Senghor, son aîné de quelques années, qui le prend sous son aile protectrice"
http://www.fwiyapin.fr/2008/04/17/cesaire-est-mort-bon-retour-au-pays-natal-aime/
Je lui ai fêté son anniversaire par téléphone
comme j'aurais pu le faire pour le pape si j'avais été invitée à la Maison Blanche (on peut cauchemarder) ou encore à Kanal, comme disent les jeunes pour un certain Michel D. Bien sûr, elle m'a dit que je n'aurais pas dû. J'ai répliqué "Oh que si Mamounette, d'abord parce que ça me fait plaisir et ensuite parce que ça te fait un repère supplémentaire !" "Mais tu m'en donnes" répond-elle, "j'ai reçu tes cartes postales et leur invitation à partager le thé entre nous, malgré notre éloignement" C'est vrai, je lui ai envoyé deux cartes sur le thème de la gourmandise et d'ailleurs elle est en train de se monter une collection de cartes postales pour fêter ce moment qu'elle nous offrait régulièrement quand nous étions enfant : le goûter ! Ah, le goûter ! wouahou ! le plaisir. Les pieds sous la table dès que nous rentrions de l'école et le chocolat chaud, épais et bien sucré, et les bonnes tartines larges et fines, presque sans trous (pauvres Frères Jacques : mais non, mais oui, mensonge, car vous aviez raison : c'était vrai que la confiture coulait sur nos doigts et surtout sur le carrelage. Alors elle s'affolait : on la comprend Monsieur Propre n'était pas encore né, en tout cas il n'avait pas encore traversé l'Atlantique ! elle n'aimait pas le laisser aller. Aujourd'hui encore d'ailleurs et c'est sa force, une belle force. Force de gerbera que je me suis offertes il y a peu, d'un rose subtil, à peine rayé de vert, tout d'abord alanguies et bizarrement redressées, toniques et conquérantes on ne sait trop pourquoi. A moins que ce ne soit le désir de jouer à la cancannière et de regarder par-dessus le balcon qui les ait invitées à dresser le col ainsi. A nous filer la pêche ou la patate par exemple pour rester dans le sujet précédent ? J'offre à ma mère -c'est d'elle dont il s'agit un JOYEUX ANNIVERSAIRE quatre vingt sixième anniversaire au 16 AVRIL 2008 et un extrait d'une ou plusieurs Gerbera d'un ton rose délicat.
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Très 2008 : Avoir la patate !
Cette année nous avons la patate ! Il faut l'articuler, l'avouer, le bégayer, le brandir, le chanter, le chantonner, le clamer, le claquer, le convolvulacer, le crier, le déclamer, le déclarer, le décliner, le dire, l'énoncer, l'évoquer, l'exprimer, l'essaimer, le hurler, le lancer, le murmurer, le prononcer, le psalmodier, le réciter, le répéter ! Se le répéter ! le rimer, le rythmer, le semer, se le répéter, s'en convaincre. Je m'en convainc ; je le rerépète : cette année nous aurons la pa ta te ! En fait de patate, CECI EST UN APPEL AU PEUPLE ANNEE CINQUANTE je ne retrouve pas mon 45 tours, celui de Marcel Amont sur lequel il chantait ce texte époustoufflant qui me faisait souvent rire (rien qu'à l'imaginer) "J'ai aimé, dans les pommes de terre, c'est bien terre à terre et pourtant c'est............ vrai" : qui saurait (qui saurait, qui saurait : encore une chanson mais ce n'est pas de celle-ci qu'il s'agit) qui saurait donc m'en transmettre les paroles ?
Comment dit-on déjà ? Ah oui, d'avance je vous thank you, gracias et congratule.
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16 avril 2008
Drôle d'orgue souterrain
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07 avril 2008
06 avril 2008
Quelle chance de n'être pas en Ille et Vilaine aujourd'hui
A trente kilomètres de Rennes il neige aujourd'hui 6 avril 2008 ! C'est un ami qui me l'a appris
ça me fait toujours rire et penser au responsable qui,
il y a longtemps, en une mi-mars,
devant le soleil, soudain réapparu, a insulté Hiver en lui disant qu'il était fini. C'était un paysan qui avait sorti avant l'heure, sous le soleil renaissant et quelques herbes vertes audacieuses qui crevaient la neige, son troupeau, agité d'être trop resté enfermé.
Résultat,
Hiver s'est fâché et il a mijoté une négociation avec son frère Avril : "tu me donnes tes deux derniers jours de mars et tes premiers d'avril et ce paysan à la con, il va voir si je suis mort !" -pardon mais c'est le fermier qui parle-
Résultat,
Hiver s'en est redonné à coeur joie, comme en ce moment. Là, dans les Pyrénées le paysan a été obligé de rentrer son troupeau et de lui donner le dernier foin. Seul le taureau s'en est tiré et encore : grâce au foin qui tapissait les sabots de bois du paysan. Ouf, le lendemain , le soleil éclairait pour de vrai. Avril avait enterré son frère Hiver.
A mon humble avis, cette année 2008, Hiver a dû se vexer davantage de tous les commentaires qui furent dits contre lui sur la Canebière ou ici-même, sur une certaine place Rallier du Baty très heureusement ensoleillé durant la deuxième semaine de mars. Vexé de chez vexé, Hiver aujourd'hui surprend, joue, refroidit, gèle, congèle, enrhume, embête, -n'était-ce pas pour cette raison que les étoiles brillaient si visiblement hier, de nuit, Catherine quand nous faisions, à la lanterne, une chasse différée, aux oeufs de Pâques dans ton joli jardin ?- même ceux qui ne croient plus aux contes..
Cependant, pour ma part aujourd'hui, je sens dans mes balconnières et vois à la pointe des branches des arbres comme un frémissement, un doux développement, une saine exigence, qui annonce la mort définitive de sieur Hiver. Demain peut-être ?
"Ah je t'aurai je t'aurai, je t'aurai...." chante Avril et d'ajouter sous les dernières jonquilles :
"Frangin, cesse de m'embêter : à mon tour d'exister"
Là bas, dans les Pyrénées, on appelle les deux dernières journées de Mars les "Prestous", et les deux premiers jours d'avrils les "Vacairôls" suite à cette négociation et elle qui a donné lieu à ce petit texte :
Abril, gentil, prèsta-m'en un, présta-m'en dos ; E dos, qu'en teni faràn quatre ; Le bestià d'en pagés farém pèrnabatre.
Traduction : Avril gentil, Prête-m'en un (jour) , prête-m'en deux. Et deux que je tiens (encore) cela fera quatre ; nous ferons trembler de froid le bétail du paysan
Merci pour votre lecture
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03 avril 2008
Ah les vieux sacs de caisse !..
C'est à la faveur de la re-découverte d'un vieux sac de caisse coincé sous mon évier que la réflexion a jailli. Et si je l'encadrais ? N'était-il pas, ne pourrait-il devenir un vestige, un témoignage, une trace recherchés dans un avenir proche. Le temps passant si vite de nos jours. Avec ses congénères, peut-être a-t-il déjà disparu de nos mémoires, ce bon vieux sac de caisse ? Savez-vous qu'aujourd'hui ils manquent à mon tempérament cigale. Hic, trois fois hic ! Oui, je l'avoue. Je suis légère et superficielle. D'ailleurs je me l'avoue et je m'entends beaucoup mieux avec moi-même depuis cet aveu, cette acceptation.
Depuis la suppression de la distribution gracieuse des sacs en caisse, je fais la course aux sacs. Pourtant, je n'ai pas de grands besoins alimentaires. Pas plus qu'en liquide ou DPH. Surtout qu'au niveau du quartier, à quelques épis près, -plus sûrement le dimanche- point n'est besoin d'avoir de sac. J'aime bien porter ma baguette à la main. Mon côté "frenchi" quoi !
Cependant, plus que la course aux sacs, je fais celle aux €. De nature étourdie et solitaire, je ne programme pas mes courses : je les fais au feeling. Trois fois sur quatre je n'ai pas le sac caution, alors j'en prends un nouveau et gaspille allègrement 0.60 cts d'euros -ouf parfois seulement 0.10 €. Oui oui, je sais, je pourrais l'échanger. Mieux, me le faire rembourser. En attendant, j'ai un nouveau problème de rangement devant l'accroissement exponentiel de mes cabas hyper-super-marchés. Je me dis qu'il faudra que je me décide à ramener tous les sacs, même et surtout, ceux un peu usés. Nouveau hic : étourdie, solitaire et un brin infidèle : je ne fréquente pas toujours la même enseigne. Je sens que je vais faire du sport : un mal pour un bien. Et comme en ce bon vieux temps du siècle passé, et presque effacé, je reviendrai avec un peu d'argent sonnant et trébuchant dans ma poche. Un bon vrai mal pour un bon vrai bien. Et au lieu d'acheter des fraises tagada, comme à cette époque ou de vrai coquillage empli de gel rose ou vert, ou des bananes jaunes ou des oeufs sur le plat dont je raffolais, j'achèterai quoi ? Devinez un peu ? Des sacs poubelles. C'est de cet achat que je voulais parler aussi. Me voilà au rayon droguerie : je n'ai que l'embarras du choix : c'est sûr, le produit "sac poubelle" à le vent en poupe : il se développe, il se sectorise, il s'épointe, il se peaufine, il s'écologique "grave". On les collectionnerait pour un peu : crayons, légumes, couleurs, fleurs : de plus en plus flashy très flashy, ils s'arborent avec fierté. Et comme tout produit écolo il s'achète cher : près de 4 x et 1/2 le prix du sac basique. Quel dommage : voilà qu'on m'enlève mes sacs de caisse -au fait pour quel argument- et que je suis obligée d'acheter un même type de sac dont je pense qu'il pourrait autant que les précédents être abandonnés dans la nature. Et il le sera. Alors, elle est où l'évolution ? Dans la nouvelle augmentation exponentielle du chiffre d'affaire des fabricants de sacs poubelles. Sûrement les mêmes que ceux fabricant les nouveaux cabas Pioncham, Prinomo, Téang, Clerle, Fourquart ou autres. Si joliment "disaillgnés" qu'on se les arracherait, qu'on les collectionnerait : crayons, légumes, couleurs, fleurs : de plus en plus flashies et signés, pour être arborés avec fierté. Au fait, le coût des sacs ingénieusement ainsi effacé dans le budget des grandes, moyennes et petites surfaces, il est passé où ?
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