Monsieur le Directeur. Lutter quotidiennement pour sa survie (donc pour celle de son enfant qu'on élève au mieux du digne stresse : on y perd -à force d'y penser sans cesse, de les présenter toujours- papiers, documents, codes. On ne les reconnaît même plus quand ils sont sous nos yeux. Justement, j'ai égaré le code nécessaire à l'Unidialog offert par les services depuis qu'il n'est plus possible de contacter physiquement quelqu'un, autrement que par téléphone.
Je n'ai donc pas déclaré l'activité de novembre par internet. Mais j'ai envoyé le double de ma seule et unique fiche de paie et du merveilleux montant de 91 € au centre de traitement.
Nous sommes le 23 décembre. Et je reçois votre courrier. Tout comme il y a deux ans je recevais le même jour deux refus de candidatures adressées six mois auparavant. La fin de l'année est certainement propice au rangement des documents en attente. Je suis radiée. La nouvelle n'est certes pas agréable. Je vais la contester en effet. Mais elle s'enclanche bien avec la suivante : je signerai le 4 janvier un contrat Avenir. C'est une chance. En attendant votre organisme me devra Novembre et décembre 2006. Je vous souhaite de joyeuses fêtes bien sympathiques. PS : j'apprends aujourd'hui que ce contrat ne pourra être signé pour cause de radiation. Fameux. Goûteux. Excellent. Tout montre ici que ce contrat n'est pas un vrai contrat de travail mais le résultat d'une opération qui échappe à toute personne hors des sentiers de l'EPNA. FIN Qu'on ne me parle pas de système ou de machine : à chaque fois je dérape. Vous qui me lisez, pardonnez-moi d'avoir dérapé.
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