26 décembre 2006

Trêve

Je saisis le main libre et j'entends une voix de femme : "Bonjour ici Mme X, l'EPNA". Tellurique, en dix ans c'est la première fois que l'EPNA me joint. C'est fou comme les administrations s'occupent de moi en ces jours de fête. "Madame me dit-elle, vous deviez prendre un emploi sous peu ?" "Oui, en effet, pourquoi deviez ? "Il y a un problème !" Je m'étonne, "Lequel ? Je n'ai plus droit au contrat Avenir ?" (très drôle le contrat Avenir il rajeunit 57 ans meilleur que crèmes) "Vous n'avez droit à aucun contrat, vous avez été radiée !" Braoum. Assommée. Mais vive, je fais un lien et j'explique. Honnêtement, je m'énerve aussi. Je dis que c'est pas grave. N'en rajoute pas. Conclue. Et si, plutôt que salarier je mendiais ? C'est une idée. D'un autre côté, mon ami accepte ma proposition, l'organisme la sienne et chacun, que je sois présente à la journée : difficile de perdre sur tous les tableaux. Bonne chose réconfortante. Je vous quitte. Je vais glisser dans la boîte aux lettres une réponse au directeur de l'EPNA. A lire dans le billet qui suit. Le billet sursuivant, c'est sur La Terrasse qu'il sera rédigé. Promis.

Aucun commentaire: