A peu de choses près,
ce village se découvrirait d'un pigeonnier : un père y serait né.
A vol d'oiseau,
deux flancs de coteaux pour y fouailler à travers chemins de noisetiers et champs de maïs séchés
A traversées de rivière
où se miraient les pales d'un moulin de Cure, aux murs de moëllons blancs crayeux
A remontées de Haut Castel
pour foncer sur les champs de pêchers et cueillir ces fruits si lourds de sucs qu'ils gicleraient de nos lèvres à nos gorges à nous en lécher les doigts
A peu de choses près,
ce village se découvrirait du hameau d'un piton pentu
A vol d'oiseau,
deux flancs de coteaux, à descendre à travers sentes
sentes en pentes
ou chemins
chemins de terres montantes
entre blés jaunis
A traversées
d'îles
enviolettée de printemps
A traversée
de pont
de Frascatti
A traversée
de Rat
Terie
A traversée
de Chêne
A traversée
d'épi
Neux ge
nèVriers
A remontées
de Barguelonne
A remontées
de cabanon
A remontées
de Garde
chasse,
de Fort
Geron
du Foi
Rail,
de Me
Nuisier
A remonter
rue
de la Gend'Art
Merie
A se réfugier
chez Ma
Dame Colonel
pour lire,
lire,
lire
A retournée d'avant hier
à pénéter dans
la cour carrée
A déguster à la
nuit, les tisanes réputées
du pays.
Allez-y. Y'a même un gars de Kabylie
qui, un poème, y a écrit. Où ?
Dans ce deuxième de mes pays.
Lania, une amie de Loizobleu
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