23 février 2007

Cesson pays

A peu de choses près,

ce village se découvrirait d'un pigeonnier : un père y serait né.

A vol d'oiseau,

deux flancs de coteaux pour y fouailler à travers chemins de noisetiers et champs de maïs séchés

A traversées de rivière

où se miraient les pales d'un moulin de Cure, aux murs de moëllons blancs crayeux

A remontées de Haut Castel

pour foncer sur les champs de pêchers et cueillir ces fruits si lourds de sucs qu'ils gicleraient de nos lèvres à nos gorges à nous en lécher les doigts

A peu de choses près,

ce village se découvrirait du hameau d'un piton pentu

A vol d'oiseau,

deux flancs de coteaux, à descendre à travers sentes

sentes en pentes

ou chemins

chemins de terres montantes

entre blés jaunis

A traversées

d'îles

enviolettée de printemps

A traversée

de pont

de Frascatti

A traversée

de Rat

Terie

A traversée

de Chêne

A traversée

d'épi

Neux ge

nèVriers

A remontées

de Barguelonne

A remontées

de cabanon

A remontées

de Garde

chasse,

de Fort

Geron

du Foi

Rail,

de Me

Nuisier

A remonter

rue

de la Gend'Art

Merie

A se réfugier

chez Ma

Dame Colonel

pour lire,

lire,

lire

A retournée d'avant hier

à pénéter dans

la cour carrée

A déguster à la

nuit, les tisanes réputées

du pays.

Allez-y. Y'a même un gars de Kabylie

qui, un poème, y a écrit. Où ?

Dans ce deuxième de mes pays.

Lania, une amie de Loizobleu

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