20 avril 2007

On dit que le hasard n'existe pas

Diling ding ding dong fait le gong ! Ah tu tombes bien Odile, j'avais envie de parler de moi pour une fois. Vas-y Loizo, je t'écoute. Et comme elle s'installe dans mon hamac je reste debout et me lance. D'abord te préciser qu'il m'arrive de quitter ma terrasse. Odile feint l'étonnée : ah bon ? pour des sujets bien précis. C'était le cas hier. Tu connais ma Ménalquerie, je suis quelque peu étourdi. Non, sans blague commente Odile un rien narquoise. A une plume près un chiffre peut en devenir un autre. Heureusement, d'autres oiseaux de la même espèce -et c'est en quittant ma terrasse que j'ai pu l'observer- manifestent cette maladie de la plumétourderie. Hier, j'en ai rencontré un.Alors ? Alors tout en haut d'un escalier qui nous a essouffflés, l'un interroge l'autre. Chacun sourit à sa déconvenue sans se poser d'autre question. L'escalier est redescendu. Dans ce sens c'est plus facile. Et dans le bas de l'escalier à regarder le planning, à comparer les lectures, chacun découvre que l'un s'est trompé de jour et l'autre, d'heure. Les sourire fusent. Il y a le soleil. La disponibilité conjointe. Et c'est la rencontre, inopinée et agréable. Chocolat, menthe à l'eau, accordéon diatonique, enfant, conteuse, paroles, douleur, bonheur, les thémes communs déambulent non loin de la place magique. De quoi faire grandir une relation amicalement prochaine. Quasiment sûr. "Et bien, sortir de ta terrasse, dis-donc Loizo, tu devrais le faire plus souvent il me semble !" dit Odile qui sourit en me quittant diling ding dong ! Pourquoi pas ? D'ailleurs ce soir, c'est au programme. Merci conteur.

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