13 avril 2007

Décidément, Odile n'en fait qu'à sa tête

J'en ai les plumes toutes secouées. Je vous jure. Je me calme un peu, en bénéficiant d'un petit zéphyr tranquille qui se promène, entre les feuilles du palmier, les pétales des rosiers, les gouttes d'eau des fontaines jaillissantes, dessus dessous mon hamac bleu, ce qui me balance et diffuse, hors de mon corps, les derniers éclats de rire. Mais ce n'est pas tout. Si l'entendre dire est plutôt remarquable -petite comme elle, et nerveuse, et instable, jouant d'un plié déplié euphorique- je crains le pire avec la lecture du papier qu'elle a écrit, -elle qui n'écrit jamais- Alors il me vient une idée. Tenez, je vous le tends. Lisez-le d'abord, et me direz.... Que me voilà d'une crainte, libéré. Mes plumes se mettent à respirer. Cet escalier bleu qui monte à la terrasse dont je ne vous ai jamais parlé m'attire aujourd'hui. Y vais-je ou n'y vais-je pas ? Là n'est pas la question. Vous,... prenez donc le papier.

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