28 mars 2007
Voir, tout chocolat d'émotion*, monter son fils dans le somptueux autobus, déjà nommé Pouchkine. Rentrer chez soi.
Allumer Classique Radio, reconnaître les célèbres Pâques Russes de Rimski Korsakov et entendre la célébrissime valse de Sostakovitch : c'est trop ou à se demander si le hasard n'existe pas vraiment.
L'autobus du retour ne s'appellera pas Pouchkine. Il en descendra -Odile souvenez-vous à un fils- pour me dire contrarié "Je suis désolé mais je n'avais pas envie de rentrer... et puis la neige est tombée peu avant le décollage. Quel dommage !"
Finalement, plutôt rassurant tout ça, sauf pour la neige.
En passant laissez-moi vous confier un site russe : tapez le mot sarafane et cliquez sur le site de Marielle. Quels merveilleux vêtements. Dommage que je ne sois pas plus suffisamment argentée car nul doute que je ne sache lequel choisir : le manteau blanc et sa forêt de bouleaux. Quoique, à tout prendre, le manteau bleu et son isba blanche de neige entourée de sapins blancs eux-même, hum hum.... ou encore, la veste aux myrtilles.... y a pas à dire : somptueux atours dans lesquels je me verrais bien raconter.
* Oh, pardon, j'ai oublié l'émotion.
Je vous explique. Le rendez-vous avec Pouchkine était à 5 h 30 du matin. Le réveil sonnait sonnait sonnait. Mais je ne me levais pas. Quand j'ai réussi à le faire, il était 5 h 36 à la pendule de l'appartement qui avance de 10 minutes. Je réveille le voyageur avec sang froid.
Tire kouign aman et cidre du froid pour les fourrer dans son sac en à peine trois sobres mouvements. Jamais autre fermeture éclair ne pourra dire qu'elle a été fermé d'un si violent éclair. Heureusement, car le téléphone sonne. L'ami Serge sous le choc s'inquiète. Ne dirait-on déjà pas l'amorce d'un vire-langue ? "On arrive, on est là" Je le rassure.
Quelle chance d'avoir habité tout près du lieu de rendez-vous. Quelle chance qu'aucune marche d'escalier ne nous ait aggripés. Quelle chance que la vieille voiture Pigeot n'ait fait aucun caprice par ce matin frisquet.
Sitôt descendues de voiture le chauffeur s'emparait de son sac, il me collait un p'tit baiser léger et je serrais la main du professeur de russe Monsieur Maryçon, bien confuse tout de même.
Bien sûr que je me suis dis qu'il fallait que j'écrive Loizo. Maintenant, tu sais et vous qui avez lu, vous savez aussi. Ah, quel plaisir d'écrire. A partir d'aujourd'hui je continuerai.
Pourquoi pas, Odile, pourquoi pas.
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