
Le blog de Loiseau Bleu c'est une terrasse virtuelle sous palmier avec musique, bassin, fontaine ruisselante, végétation marocaine, ocres et bleus assourdissants, et les allées et venues de l'Odile qui cause de tout et de rien
31 mai 2008
Tiens, la voilà revl'à : Elle pourrait être ma fille....

29 mai 2008
Diling diling ding dong... où l'on voit qu'une famille...
ça donne des ailes ! ça donne des ailes ! ça donne des ailes ! chante Odile, car c'est elle et elle hisse au-dessus de sa tête une pancarte avec les mots "Je suis Ycare, je m’appelle Assan, et j’arrive. A bientôt !" Comme il est beau, comme il est créatif, comme il n'a peur -apparemment de rien- super, Loizo il est super. Moi Loizo je n'en sais trop rien, je ne regarde pas la télévision. Mais comme on vient de m'offrir de belles oranges, on s'en paie tous les deux quelques tranches ! A bientôt. Hum c'est bon les oranges fraîches !
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Voilà revl'à Odile
28 mai 2008
Ding dong fracassant....La voilà revlà Odile
Pas contente musicalement parlant. Le gong me casse les oreilles. Que va-t-elle m'annoncer aujourd'hui. Ah ! elle en a contre la météo. Ah elle dit que si elle n'avait pas consulté la météo sur le net ça ne serait pas arrivé. Elle dit que de toute façon obéir aux instances des infos collectives finira par l'agresser totalement. Ah elle m'annonce pourquoi. Elle avait acquiescé à la proposition de Pierre de l'emmener deux jours - trois nuits sur les côtes normandes, pour les découvrir et farnienter, photographier, et goûter les fruits de mer et le meilleur des cidres et le meilleur camembert, et plein d'autres choses encore. Et goûter simplement le temps qui coule, version fablier à la seule écoute des sensations apaisantes qu'offre le rien faire, à laisser venir à eux les images pour les écrire et les écrire ou les dire. Oui, je comprends moi Loizo, et alors hasardje !!! Et bien nous avons lu le net à propos de la météo : tempête, tornade, cyclone versions européennes, pluie sous tous les sabots. Nous ne sommes pas partis. Ah bon dis-je et alors ? Fini... la météo. Bonjour le hasard, l'envie et le délire sans rien de raisonnable ! La prochaine fois Pierre... on ira sans autre forme de procés sinon celle des plaisirs à venir, bruine ou pluie comprise. Ah non, pas de Whisky Loizo, oui, une menthe à l'eau, car depuis ces trois jours où il fait éternellement beau, ça désaltérera ma rogne. Elle m'enivre Odile, elle m'enivre... :-) Signé Loizo
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24 mai 2008
23 mai 2008
Ce matin je ne savais rien
Dilin diling diling ding ding ! Le gong résonne mais cette fois, joliment. Et comme je la regarde venir je m'étonne : c'est sur une épaule qu'elle avance Odile, c'est à même le sol, soudain allongée et soulevant sa cage thoracique et redressant sa tête pour regarder comme étonnée ses pieds, puis la mienne qui se prend du bec. Que lui arrive-t-il à Odile ? On dirait qu'elle a deviné la question de Loizo. Elle répond "je fais comme lui" Elle précise "Enfin, j'essaie ! car comment faire sans les lignes, les barres, le petit carré baladeur, les étoiles, le rectangle rouge, le trait bleue, la sono et surtout la force d'une musculation tant au top que reptilienne ?" ... "Et en plus, dit-elle, un gars d'ex-chez moi. Lui au moins quand il bouge, pas trace d'accent, pas trace du tout d'ailleurs, sauf avalée par le regard, par l'objectif d'un appareil, par l'ouïe, sauf mise en boîte immédiate par les cinq sens, même le toucher est interpellé dans ce spectacle intitulé "Erection" et présenté ce soir au Triangle. Je ne savais pas ce matin que j'écouterais Radio Rennes dit-elle -il y avait longtemps d'ailleurs- qui offrait des places pour le Festival de Danse Agitato. J'ai appelé sans trop croire Loizo. Cadeau. Je ne savais pas que ce soir j'irais seule dans ce lieu, pas plus que je ne savais ce matin que je me présenterais à un casting. Pas même que je prendrais un sirop d'orgeat en revoyant le beau lac d'Annecy, un certain bar et son juke boxe qui diffusait Procol Harum. Pas même qu'on me reconnaîtrait. Pas si mal tu sais, cette journée Loizo, légère comme un petit bonheur. Quand j'y pense, tu sais Loizo, ce matin je ne savais rien.
Joli plaisir
Loizo a travaillé quelques années en utilisant beaucoup le téléphone. Il a remarqué combien il lui était facile de reconnaître les voix de ses clients -commerciaux bien sûr- et combien ils étaient nombreux à lui dire qu'ils aimaient lui confier leurs dossiers pour le plaisir d'écouter sa voix (il n'omet pas l'intérêt de son efficacité à leurs yeux). Il regrette que depuis qu'il utilise sa voix en public il n'ait jamais eu d'article à avoir mentionné sa sonorité, ou son rythme, voire sa trace accentuée (façon sud-ouest). Et pourtant. Aujourd'hui quittant sa volière, il s'offrait des fleurs dans une jardinerie, son cadeau à lui pour plaire à sa fille dont il est la mère indigne. Quand le jeune vendeur lui a donné le renseignement qu'il lui demandait, Loizo l'a entendu lui demander s'il n'était pas "conteuse" ? Comme Loizo surpris acquiesçait il lui disait se souvenir d'elle, l'avoir vue et entendue plusieurs fois. Apparemment il en gardait un bon souvenir. Une idée sympathique. Parfois Loizo doute de ce chemin. Quelques uns le réconfortent. Comme ce jour ce jeune homme au joli sourire. Plaisant. Certains lui demandent où elle peuvent être entendue. Loizo répond par le silence. Il n'est guère doué(e) pour les contacts, les pots dans les bars, les négociations, les contrats : il devient un peu autiste. Il le déplore, mais il utilise depuis peu une potion magique. Pour changer le cours des choses. Combien de fois dit-on qu'il n'est jamais trop tard... pour faire plaisir aux autres. Et à soi-même. Il venait s'offrir sa plante bleue préférée. L'héliotrope -seulement prononcer, ou écrire ce nom, et les notes d'un vieux parfum, tenu au secret d'un flacon de verre noir et sculpté nommé Habanita, se répandent autour de lui mais elle n'aurait pas été à la hauteur de la beauté du jeune visage qui souriait en le reconnaissant. Ce n'est pas le but qui est intéressant c'est aussi ce et ceux que l'on rencontre(nt) sur le chemin du but. "Le bonheur est dans le pré, cours-y vite, cours-y vite...." Merci Paul FORT
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20 mai 2008
20 mai 2008 : tonnerres oubliés... vers une belle journée
19 mai 2008
18 mai 2008
J'ai envie de vous plaire


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17 mai 2008
Diling diling diling ding dong Tiens vlà revoilà Odile
16 mai 2008
Tour, un petit tour.... à Toulouse (alphabet à terminer)
Pour ne pas oublier ses arênes, ses briques, son canal, ses dômes de cuivre, ses écluses, ma rue Ferdinand, sa Garonne, mon Hôpital militaire,[I ?], son Journal "La dépëche", [K ?],[L ?], sa gare Matabiau, son Nougaro, [O ,], son Palmier des Jacobins, ses Quais (de Tounis of course); sa statue Paul Riquet, sa sieste légendaire (ou cutou), [T ?], [U ?], ses Violettes, ses interminables lignées de Wagons qui m'apprirent à compter, [X ?], [Y ?], [Z ?]... à peaufiner.
Cliquez sur le titre et vous rendrez visite à cette vieille ville à la pointe de la technologie aérospatiale.
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14 mai 2008
Voilà, revl'à Odile
Ne me demande-pas qui l'a dit, LOIZO car je ne saurais pas te répondre, mais si tu le sais dis-le moi car cette phrase me fait tellement rire que je Lui dis merci et me précipite pour te la confier. "Si un jour tu te sens inutile et déprimé, souviens-toi : qu'un jour (d'il y a longtemps)utu étais le Spermatozoïde le plus rapide de tous Puthym -ça sonne moins vulgaire mais toujours toulousain zin zin- la pêche que j'ai soudain ! Excellent, j'en ai besoin pour deux aujourd'hui. Allez Bye Bye Loizo, j'ai du boulot.
Même pas partager un thé ! Ah cette Odile, mais dans le fond ça ne me déplaît pas de la voir ainsi. Et Vous, qui passez sans me voir... ?
Insom(la)niaks - Petite musique de nuit du jour
Afin que vous découvriez une jolie chose qui n'est pas de moi. Loizobleu de Terrasseentchatche.blogspot.com
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13 mai 2008
Magid Cherfi à Etonnants Voyageurs





11 mai 2008
Petit hommage à "mon" WEBMESTRE préféré
Cliquez sur le titre et courez visiter H2O ou pourquoi pas Chienne de vie -mais attention, pour adultes seulement ou adolescents aguerris -à moins que tous soient blasés. Je ne crois pas que pour lui ce soit d'une quelconque provocation : seulement une constatation douloureuse aux européens "proprets" que nous sommes devenus. Ou encore, les autres sujets. A goûter au fur et à mesure de vos visites. Commentaires bienvenues
Cyclone,Birmanie et p'tites pépétes...
Celles du tourisme. Au nom duquel les étrangers sont prévenus de l'arrivée d'un cyclone mais pas les autochtones. J'ai rarement fait du tourisme. Je me suis déplacée. Pour vivre. En fait une chance. Mais du tourisme. Non, merci. Ce seul mot me heurte. Comme me heurte le mot folklore. Comme me heurte le mot bouddhisme ou plutôt, le terme "français" qui s'en réfèrent superficiellement : ceci écrit, ça n'engage que moi qui suis bien sûr, la meilleure.
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10 mai 2008
Deux fois dans la même journée....
C'est beaucoup... trop.... Odile. Je suis désolé, mais j'en ai assez de tes caprices. Médite donc un peu sur ton sort et parle plutôt de toi !!!!! Houps, je ne sais ce qui m'a pris de répondre ainsi à Odile. Je ne sais ce qui lui a pris à elle aussi. Ce que je sais c'est qu'elle m'a regardé plantée sur ses deux pieds, bien posés sans pot de lait, éberluée, bouche ouverte, comme sidérée. Puis elle a fait demi tour et si vous n'êtes pas sourd, vous pouvez entendre encore les dernières vibrations délicates du gong : elles meurent en silence. Après tout, je ne suis pas mécontent de moi : parfois il faut avoir du cran dans la vie et oser faire mal à un ami. Soit il comprend, soit il ne comprend pas. C'est au choix pour lui. J'espère qu'elle fera le bon et qu'elle se rendra aux activités intellectuelles du cru, sinon, qu'elle reparte dans ses vignobles, ah non mais ! Il me revient un air à l'oreille. Elle chantait avant de parler. Chanter elle, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas entendue chanter. Pourquoi s'est-elle mise à parler aussi. Si elle avait continué sa valse, je suis quasi sur que je ne me serais pas laissé emporter aussi violemment. Pensez donc, la valse à mille temps, pluusse tous les autres "an" ou "en" c'est à mourir de rire mais finalement pas si mal. Tiens donc il me revient un autre air, j'en reconnais l'auteur, Barbara, "Dis quand.... reviendras-tu ?" Je me pose la question du coup. Et si je la rappelais pour qu'elle me la chante ? Vous croyez que c'est trop tard ? Je suis d'accord avec vous. Je me la chante à moi-même tout seul. A moinsse que vous ne vouliez m'accompagner. La la la la la la la lala la la la la la la lala la la la la lala.... Ma foi, ça fait plaisir de chanter à plusieurs. A bientôt pour la suite.
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Voilà revl'à Odile
Parfois Odile n'a pas, Parfois Odile a
J'ai eu, j'aurais, je n'ai plus, j'ai. L'argent va vient et surtout coule s'écoule elle sait qu'elle n'est pas si douée que ça pour en obtenir. Elle s'y est faite. Mais là, je n'ai même pas mentionné la musique du gong tant son tempo signifiait l'énervement.. Même un malentendant en aurait eu vent.... aux rides, nées sur son front. Et l'inverse. Odile de tout temps a été pour le prêt, l'emprunt sans intérêt. ça c'est pour les banques, dit-elle, ou bien pour Stoprando, mais en tout cas pas au sein de l'amitié. Et ce n'est pas ce merveilleux reportage qu'elle a découvert sur l'île d'Anouta qui pourrait la faire changer d'avis. Elle m'en parle : sur l'île d'Anouta, comment dit-on ah oui, la solidarité est de mise : seule ressource : les fruits de la mer et ceux de la forêt. Alors de tout temps le peuple d'Anouta s'est aidé, entraidé, épaulé, appuyé. Malheureusement, le diable s'installe pour de vrai. Il s'appelle ARGENT. On n'échange plus. On négocie. Certaines familles plus malignes que d'autres s'enrichissent déjà. En tout cas, Odile me le dis et redis : si j'ai pour toi de l'amitié et que j'aille dans un lieu et que je te propose de m'accompagner, je ne te ferai pas régler la note un point c'est tout. Je la tempère. C'est ton point de vue Odile, tu pourrais comprendre le point de vue d'autrui. Elle me répond que dans ce cas elle ne le comprend pas. Bon, on ne v a pas en rester là, peut-être s'arrondira-t-elle l'esprit en voyageant. Je sais qu'elle s'en va. Jusqu'à son prochain passage. Boudu, elle est partie ! Je retourne à mon hamac et poursuis la réflexion. Une chose me semble bizarre : elle me disait une autre fois ne pas accepter de recevoir de plus aisé qu'elle. C'est un bout sans fin, qui confine à l'isolement. Peut-être lui parlerai-je de ce petit bout de la lorgnette. En attendant, thé à la violette pour changer. Mais vous en avez à la mûre et à la mangue, à la myrtille, ou à la mauve,.... dans la série : prends celui que t'"M"
Où serai-je bientôt ?

09 mai 2008
Photos côté cuisine




07 mai 2008
Vous avez un jardin Mesdames ? Souvenir vénézuélien
S'il est bon d'y planter un figuier, il pourrait être intéressant d'y planter un anacardier. Mais cuidado, pardon, attention, si j'en crois la définition Hachette 2000, c'est un arbrisseau ; si j'en crois ma propre vision, du temps où je vivais au Vénézuéla, à Calabozo exactement, c'est un arbre plutôt élevé et à vue de nez et d'impressions qui s'estompent, d'au moins une bonne douzaine de mètres. Sa frondaison est très feuillue et très étalée. Son feuillage quasi vernissé. J'ai encore, en les revoyant -il y en avait quatre les uns à la suite des autres- l'impression de surprendre des silhouettes nerveuses et rapides autour d'eux. En fait celles de jeunes gens plutôt sportifs, pénétrant -sans autorisation- pour faire la cueillette de leurs fruits poirés rouges-orangés ornés d'une sorte de coque en leur bout : la noix de cajou. Ces fruits sont très appréciés. Ils font du bien. Du bien aux cordes vocales et par conséquent à la pureté de la voix, mais aussi à.... pardon aux.... en encore au... enfin bref, mesdames, parce qu'ils entretiennent chez l'homme des compétences qui ne vous déplaisent. Avec le jus de ce fruit à la chair blanche, fade, douce et astringente, pas besoin de v.i.a.g.r.a. Ecologique mon cher Watson. Dans l'air du temps. Note de l'auteur : je n'aurais pas pu prendre de meilleures photos que celles que vous découvrirez sur Wikipédia. On dirait le jardin dans lequel je croisais iguanes et souris, chauves-souris, araignées poilues, serpents, cafards géants et grenouilles molles et transparentes à se faire passer pour savonnettes sous la douche. Seigneur, quand j'y repense, mon coeur s'allonge comme une éponge, que l'on plonge dans un gouffre où l'on souffre tant de tourments que quand j'y pense, mon coeur s'allonge comme une ép.... J'arrête ici cette histoire sans fin Cliquer sur le titre. Pour en connaître davantage, cliquer sur le titre ou chercher sur la toile
dit dit li dili dili di l'i ding ding revl'à Odile
ça craint l'orage sur la Terrassentchatche. Plus question de musique. Seulement de boucan. Vraisemblablement un vrai ramdam. Je ne dirai pas que c'est Odile. C'est Odile. Enfin une Odile. Aucun regard. Ignorance de ma présence. Attaque sans baudrier ni piolet de l'aérien escalier de briques de la même couleur qui lui-même monte à l'assaut du ciel. Arrivée au sommet, elle fait face au désert. Haussements d'épaules, bras tendus, poings en l'air, elle crie, hurle, tempête. Impressionnant surtout quand je ne peux m'empêcher d'admirer ses pieds bombés drus sur leur pointes à la manière d'un petit rat de l'Opéra de Paris of course. Plutôt audacieux. Je m'inquiète. Va-t-elle tomber ? A-t-elle décidé de mettre fin à ses jours ? De me rendre témoin de sa chute ! A sa guise. Tant pis pour elle. Je ne bougerai pas davantage que de poursuivre et mettre un terme au geste que je faisais jusqu'à son bout. Quand, à sa manière "bourrasqueuse", elle dégringole les marches de briques et débarque sur Laterrasse je finis : d'innnnnnnnnncliiiiiiiiinééééééééér monnnnnnnnnnnn poiiiiiiiiiignet pooooooooooooooooooooour verrrrrrrrrrrrser dannnnnnnnnnnns saaaaaaaaaaaa tasssssssssssse (celle du thé) mon préféré actuuuuuuuuuuel : un vrai thé au loooooootuuuuuuuus que je livre à la manière des paresseux : d'un geste lent. Comme je finis par verser celui à la menthe qu'elle adore, la voilà qui entame la discussion (ou plutôt son discours). Diling diling ding dong. La voilà partie. Quand elle s'arrête je reste abasourdi par tout ce qu'elle ne m'avait jamais dit. Et je pense que peut-être que ZiLekossar n'a pas tout à fait raison. Et d'ailleurs, lui-même, crée-t-il de l'emploi en enlevant des humains ici et là ; en crée-t-il en ne les remplaçant pas ; en a-t-il créé en inventant des postes qui n'existaient pas pour des durées fictives et non renouvelées ; crée-t-il des emplois en faisant faire des stages qui n'ont guère de suite. Je suis témoin : l'Odile, tous les services sociaux de la ville la connaissent ; tous les services sociaux dénoncent ses emportements, son errance, sa non intégration, ses excés. Depuis combien de temps déjà vient-elle me voir ? Elle ne m'avait jamais dit qu'elle s'était retrouvée licenciée, une veille de Noël, mentalement nue comme un ver, un minitel dans les bras à ramener à La Stope et toute une marchandise à renvoyer au client, de son propre téléphone à s'y faire insulter à domicile par celui-ci ! Elle ne m'avait jamais dit qu'un beau samedi matin à 5 h, elle avait été sommée par le patron de rendre ses clés dans l'instant "car vous êtes licenciée" ! Elle ne m'avait jamais dit cet entretien avec un représentant syndical et le même ex patron ; et le représentant syndical tombant d'accord contre elle avec le patron ! Défense de l'employé.... mon c.. c'est du poulet -fallait voir le ton qu'elle a employé pour me le répéter, du jamais vu- Ni même une autre fois pour un cas de force majeure inhérent à l'employeur qui déménageait -alors que ce n'était même pas vrai, mais combien faut-il de forces pour s'envoyer un Prud'homme "en l'air"- Et j'en passe, comme cette directrice d'Agence qui lui répond "Vous n'êtes pas épuisée, vous ne voulez pas travailler, non, nous n'arrêterons pas le contrat, pourtant j'aimerais pouvoir le faire, car ce que vous voulez ce n'est que l'argent du salaire !" Elle parlait d'une voix monocorde cette fois. J'étais muet. Toutes ces années, sans réponse à ses courriers, toute cette solitude, cette désignation "vous êtes un électron libre !" qui lui semblait incroyable ; et cette incapacité à ne pas se remettre en route ; ces contacts qu'elle prend, ces essais qu'elle fait pour entrer en relation malgré tout ; puis toutes ces maladresses qu'elle dit avoir faites et qui la rongent. Quelle culpabilité cachée. Et alimentée par ce statut bâtard sous lequel elle vend ses productions. Affliction. Culpabilité. Remord. Le sourire de façade -et souvent cette réflexion : "Vous êtes cool vous, rien ne vous ébranle" Finalement mieux vaut en rire. L'angoisse à l'intérieur parce que en porte à faux : Odile, Tu n'es plus là devant moi mais Chapeau ! Survivre... ce n'est pas facile. Et si toi aussi tu écrivais un bouquin pour le dire ? Le palmier se courbe soudain sur la table de cuivre à déquiller les tasses de thé ! Une bourrasque se lèverait-elle pour de vrai ? Je quitte Laterrasseentchatche fracassé.
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01 mai 2008
Juste pour entrer dans la nuit avec sérénité

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Se faire doubler par le Panoramic

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