06 juillet 2008

De Gersicotti Gersicotta à Occi-Tagne

Je ne résiste pas à faire le lien. J'ai une formule privilégiée, venue de ma mère, exilée "Si tous les gars du monde..." et ne parlons pas des filles, et gardons le silence sur "Si tous les humains..." Et puisqu'on en est sur le thème de l'échange et que vous aimez les conteurses, une petite histoire qui nous ramène au célébrissime Nazreddine. Quelle surprise a-t-il un certain matin. Quelqu'un frappe à sa porte. Façon de parler car pour le découvrir c'est une tenture de coton qu'il soulève quand il y va. Devant lui, tout guilleret sûr de lui, son voisin lui demande "Nazreddine, j'ai du travail à faire dans mon champ, j'aimerais bien que tu me prêtes ton âne, juste quelques heures ! Je te le ramène avoine comprise !" Malgré cette assurance Nazreddine prend une tête dépitée et répond "Impossible, mon âne n'est pas là !" Juste pourle contrarier, l'âne de Nazreddine se met à braire. Tête du voisin "Tu te moques Nazreddine, ton âne je l'entends !" "Pas du tout, c'est toi qui te trompe, je te dis que mon âne n'est pas là, je ne peux pas te le prêter !" Juste pour le contrarier l'âne de Nazreddine se remet à braire. Nouvelle tête aux sourcils froncés du voisin de Nazreddine "Mais qu'est-ce que tu racontes Nazreddine, c'est tout de même bien ton âne que j'entends, là ?" Nazreddine répond alors "Peut-être que oui pour sûr que c'est mon âne mais si moi je te dis que ce n'est pas mon âne, c'est toi qui m'étonnes : depuis quand préfères-tu croire l'âne plutôt que le maître de l'âne !" Devant le voisin stupéfait et béat Nazreddine laissa retomber la tenture de coton pour disparaître dans sa maison. Tric ! Trac ! Moun counte es acabat. Aci planti un broc. Per un aute cop. soit : tric trac, mon conte est achevé. Ici je plante une épine pour une autre fois

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La gersicoteuse te remercie.
Je te prête mon âne quand tu veux, sauf que j'en ai pas encore !

(un lapin ça irait? ça a aussi de grandes oreilles !)