Entrez, installez-vous, prenez vos aises, soyez chez vous. Asseyez-vous, allongez-vous, étirez-vous, baîllez, si vous le désirez ou levez les yeux au ciel. Chut, contemplez, écoutez, sentez, inspirez, goûtez, touchez...
Au dessus de la Terrasse, les étoiles curieuses regardent le hamac. Nonchalant, il se balance.
Par-dessus le mur ocré, la girafe se penche
Sur l'allée de graviers, la tortue se cache sous le banc,
Sur l'eau de la fontaine les pétales de rose frémissent
Au-dessus de leur miroir le palmier se hisse
sur le plateau martelé, la théïère espère doucement et la brise lui répond : le gong chantonne Ding ding bong et Lharmonie soulève la théïère et
le thé de la paix coule à flots dans les verres saluant l'année nouvelle
2007 bonjour à toi
et à vous tous qui vous êtes arrêtés et vous arrêterez
ici. Belle et heureuse année. Amitié, LoizobleuLe blog de Loiseau Bleu c'est une terrasse virtuelle sous palmier avec musique, bassin, fontaine ruisselante, végétation marocaine, ocres et bleus assourdissants, et les allées et venues de l'Odile qui cause de tout et de rien
31 décembre 2006
Bonjour, c'est moi Loizobleu
Entrez, installez-vous, prenez vos aises, soyez chez vous. Asseyez-vous, allongez-vous, étirez-vous, baîllez, si vous le désirez ou levez les yeux au ciel. Chut, contemplez, écoutez, sentez, inspirez, goûtez, touchez...
Au dessus de la Terrasse, les étoiles curieuses regardent le hamac. Nonchalant, il se balance.
Par-dessus le mur ocré, la girafe se penche
Sur l'allée de graviers, la tortue se cache sous le banc,
Sur l'eau de la fontaine les pétales de rose frémissent
Au-dessus de leur miroir le palmier se hisse
sur le plateau martelé, la théïère espère doucement et la brise lui répond : le gong chantonne Ding ding bong et Lharmonie soulève la théïère et
le thé de la paix coule à flots dans les verres saluant l'année nouvelle
2007 bonjour à toi
et à vous tous qui vous êtes arrêtés et vous arrêterez
ici. Belle et heureuse année. Amitié, Loizobleu29 décembre 2006
Ding dong bong hummmmmmmmù
28 décembre 2006
le pouvoir des mots tout de même
27 décembre 2006
La vie : le pire et son meileur
26 décembre 2006
sur la terrasse, dans le hamac
1000 excuses
Trêve encore
Trêve
Trêve de tout mais pas de travail....
Trêve
Trêves.... billet suivant
Trêve
25 décembre 2006
Réveillon de Noël
24 décembre 2006
Et si j'allais sur la Terrasse
22 décembre 2006
Quand les pas vous portent (2)
Quand les pas vous portent
20 décembre 2006
L'an passé je t'envoyais....
16 décembre 2006
Passera-t-il sur la terrasse ?
15 décembre 2006
Terrasse, rien que pour Loizobleu
14 décembre 2006
Une matinée qui commence bien
10 décembre 2006
Un oubli sur le Marathon Zurbéen
Quel punch il a eu le Père Noël Zurbéén
09 décembre 2006
Grève de bus - Juste des maux
Joli
07 décembre 2006
A propos du travail
04 décembre 2006
Pitite poésie qui n'est pas mienne
à propos du commentaire
27 novembre 2006
A propos du billet précédent
J'ai du fumer dans ma vie un paquet de cigarettes et à ce nombre on peut compter les fois où je rencontre l'une des deux prunelles de ma vie : entre lui et moi, c'est comme un jeu.
Il faut de tout pour faire un monde. Bien que je râle, chaque fois qu'un fumeur envahit l'abri-bus dans lequel je suis et qu'il me faille pour cela m'en éloigner -l'odeur de la fumée me donne réellement des maux de tête que mon fils me répond qu'il manque d'argent pour venir me voir -il suffirait qu'il mette la dépense de quelques paquets de côté..... que les beaux cheveux de ma fille sentent toutes les cigarettes qu'elle ne fume pas qu'un excellent ami soit parti en fumées après avoir exprimé tous ses pleins regrets
et malgré tout cela,
je pense qu'en effet ça sent la chasse à l'excés, la désignation, la mise à la honte : d'autres sujets me paraîtraient tout aussi intéressant donc, pour le goût de l'écriture, celui des références déclinées, qui peuvent donner envie d'aller y (re)voir le respect d'un certain passé je dépose ton texte. Toute liberté à toi pour m'interdire d'un signe, ou d'un nuage de fumée, tout ce que tu veux. Amitié
ce billet n'est pas de moi mais
23 novembre 2006
Petite Odile.... sont grands les dromadaires (2)
- Avoir du pif c'est bien mais fragile. J'avais prévu -me dit Odile- demi-heure de battement, au cas où je ne me retrouverais pas. Belle prévoyance. J'ai ainsi pu faire connaissance avec la géographie des lieux, noter la gentillesse des gens, celles de la jardinière, du moderne cantonnier, du maous costaud berger allemand, de sa charmante maîtresse jusqu'à regretter de ne pas tomber sur les trois étranges voyageurs qui au début de cette même année m'avaient fort heureusement désembourbée une certaine nuit profonde ! Sincèrement, au moment du maous costaud j'ai vraiment craint. Visiblement il me m'autoriserait pas à faire demi-tour. Il se tenait si bien droit campé qu'on aurait pu penser qu'il n'avait qu'une tête, voire qu'une seule mâchoire mais laquelle ! Rien ne dépassait, surtout pas son expectative ! C'est sûr il allait me bouffer ! Je me suis jetée sur la poignée de ma porte droite -ma voiture n'est pas moderne- pour remonter, vitesse grand V, la vitre laissée ouverte. L'arrivée de sa maîtresse me soulage. Enfin, après avoir illustré une fois de plus mon pessimisme existentiel, je me rends compte que, quelques mille quatre cent centimètres plus loin -c'est la dame qui me l'a dit- Terre terre ! comme le chantait Charles Trenet, j'étais bien arrivée. Et bien contente. Franchement je ne regrette pas mon périple. Je m'interroge même tu sais. En fait moi je n'en sais rien, mais puisqu'Odile me le dit, je dois savoir. Allez savoir ! Et pour savoir, tournez la page !
Petite Odile, sont grands les dromadaires....
22 novembre 2006
facile-difficile, dignité-indécence? Odile un autre retour
18 novembre 2006
ETABLISSEMENTS BANCAIRES
16 novembre 2006
Elle en rit
10 novembre 2006
Ho Loizo
09 novembre 2006
Surprenant ouvrage, je vous le recommande
"La géante Solitude" de Jo Hoestlandt et Nathalie Novi chez Syros Jeunesse - pour enfants semble-t-il, lecteurs et lecteures débutant(e)s à partirs de 6 ans- et avec, en exergue, cette phrase qui ne vient pas de moi : "S'il existe une solitude où le solitaire est abandonné, il en existe une où il n'est solitaire que parce que les hommes ne l'ont pas encore rejoint" ........... Au fait, "les hommes" : masculin ou féminin ? Brrrrrrr parfois ça fait peur de réfléchir ! Bisou à vous qui venez de me lireuh !.... Au refait, cette phrase, sa paternité appartiendrait à André Malraux
Je n'y comprends plus rien
01 novembre 2006
Winhallo
Dans ce pays-là on fête toujours l'étrange soirée. D'ailleurs si vous y viviez, feriez-vous un seul pas hors de chez vous et vous les reconnaîtririez : ombres blanches sous le chêne se lamentant, blanches et quémandeuses sur votre seuil, blanche et casque tendu sur votre route nocturne. Une parole, un bonbon, une porte ouverte : des amabilités tranquilles. Tout rentre dans l'ordre. Dans l'autre pays on jouerait le jeu aussi : les petites citrouilles iraient déambulantes, les longues et silencieuses sorcières noires sonneraient aux portes, les grandes en blousons blancs attendraient le bon moment. Le jeu fut joué. Les ombres blanches déboulèrent de l'ascenseur, au dix-septième étage. Frappèrent à l'unique porte. Sursautèrent aux huis grinçants, aux lâchers d'araignées poilues, au toucher dégoûtant de leurs filets. Se terrifièrent à remonter le long des manches velues. Hurlèrent aux rugissement des animaux de compagnie de leur hôtesse véruleuse. S'horrifièrent du bout des doigts à découvrir, sous les liquides visqueux, les friandises espérées. Se retrouvèrent à la nuit noire, dans le square, au feu magique et incongru d'une minuscule citrouille édentée, toute oreille tendue : les trois sketches d'Evae, Dyman et Kerlimey. La main
blanche longue et fine, à qui est-elle ? Le village aux chats disparus : comment par qui pourquoi ?... La fin de cette belle soirée, depuis trois ans dans l'impromptu organisée, s'est mal terminée. On n'en dira pas plus, mais devant tant d'attentions malignes, sorcières et ombres blanches plièrent sagement leurs linceuls, direction le dix-septième étage : la voix éraillée faisait taire les rugissements des animaux de compagnie et reprenait les histoires : les taches blanches du soleil, le p'tit bout d'os et la main verte, .... toutes ombres blanches côte à côte tremblantes d'angoisse, la nuit finissait : qu'il est bon de se faire peur. A l'année prochaine HALLOWIN !
28 octobre 2006
En rire
Si elle n'était pas sortie
Les feuilles tombent. Nettoyage
25 octobre 2006
C'est comme ça
21 octobre 2006
Sur un air de campagne
Sûrement d'l'Odile
Diling diling ! Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas manifesté le génie de ma terrasse ! Sûrement de l'Odile dans le coin. Même pas besoin de tourner la tête. Bonjour me dit-elle. Quelque chose dans le fond de sa voix m'interpelle. Quoi donc encore. Un problème Odile ? Que nenni que nenni ! Pourtant il me semble entendre comme une contrariété. T'as de l'oreille Loizo. Bon, me voilà rassuré. Alors qu'y a -t-il de précis, un ennui. Pas vraiment c'est à propos de.... Elle s'arrête. Je la motive : à propos de ...? Ma fille bien sûr, elle m'inquiétait. Ah bon, les études, ? Non de ce côté dieu merci ça fonctionne ! Les copains les copines ! Non de ce côté ça fonctionne aussi ? Son père ? Non, c'est pas le Pérou mais rien à dire ! L'amour alors ? Non plus, ça pointe son nez mais c'est pas tout à fait ça encore. Je donne ma langue au chat Odile, tu vas bien préciser. Le mauvais goût d'la cantine ! Que je vous dise, je buvais un peu de curaçao au citron, un blue je ne sais trop quoi, la suprise a manqué m'étrangler. Je répète esbaudi "Le mauvais goût d'la quoi ?" Elle répond avec sobriété : d'la cantine ? Je m'avoue vaincu : j'comprends pas. Je t'explique Loizo mais d'abord un p'tit sirop.Et elle s'est tournée vers la fontaine, il y rafraîchissait.
17 octobre 2006
Cour d'école
Je les vois, je les entends. Ils se cognent. Aïe. Ils respirent. Une violette parfume une filette. Un malabar nage dans la bouche d'un petit garçon. Ils bougent, sautent, crient. Se touchent, castagnent, bousculent. Se trébuchent. En rient. Cependant la cour est vide. Seuls, tout plein éparpillés, les petits soleils colorés tournent de plus en plus lentement. Ils s'immobilisent. Méli-mélo couchés emmêlés mêlés, les rigides rayons bleus rouges verts touchent terre, ou mur. Les guidons se reposent. Dans l'obscurité, ailleurs, allongés sur leurs petits matelas ils somnolents, rêveurs. A la cloche qui sonnera ils débouleront petits nains, petits elfes, déroutants petits géants. Ai-je pensé tout haut ? Les trotinettes frissonnent. Du plaisir de reprendre leur pied dans la cour d'école.
15 octobre 2006
Succession
13 octobre 2006
Violence scolaire
Voir
12 octobre 2006
Vive le deuil !
09 octobre 2006
Vérité
05 octobre 2006
Les jardiniers modernes
Et oui voilà vous me connaissez. Aujourd'hui enfin j'apparais. Bon d'accord je fais un peu la tronche, mais.... il y a de quoi. Deux jours que j'aspire au silence. Tout simplement. Mais peine perdue. Hier toute la journée tondeuse, tronçonneuse, coupe bordures, taille haie, se sont régalés, et bien que tout électrique, tous moteurs superdécibellisés. Au matin ma vigilance habituée avait fini par oublier. Mais l'après-midi le concert a eu raison d'elle. Tête, voix, mains, à mon service tout comme jambes, voilà que ces dernières ne m'obéissent plus et se déplacent direction le balcon. Elles jettent un oeil habile par dessus et s'effrayent : un dinosaure affamé avale sans cesser des tonnes de branches, feuilles et racines à les pulvériser aussitôt en micro milliards de milliers de poussières. Mes jambes ahuries remarquent le dinosaure enfler enfler enfler. Sourdes à mes appels -elles me manquent tout de même- voilà qu'elles enjambent la rambarde et colères arrachent au seul humain - il y en a un trois- l'unique casque sensé les protéger de toute nuisance. Quelques minutes plus tard, transformée moi-même en insecte géant mais libérée à mon tour, je remercie mes jambes et vous rédige en direct cet instant fortement bruyant dont je n'avais nul besoin. pas plus que ces "trépidances" qui font mes pieds danser : et oui, mon plancher tremble. Jardiniers d'antans pourquoi n'êtes vous plus ? Olà, et si j'allais faire un tour sur ma terrasse ! J'y vais
